Novembre est le mois de sensibilisation au cancer du poumon. Dans cette maladie, il est deux chiffres à retenir, le nombre de nouveaux cas chaque année : 45 000 et le nombre de décès : 30 000.

Le cancer du poumon demeure donc une maladie très grave même si des progrès notables ont été réalisés ces dernières années. A commencer par les techniques chirurgicales qui se sont largement améliorées notamment grâce à l’arrivée des robots qui rendent le geste chirurgical encore plus précis. Du côté des médicaments, maintenant, l’immunothérapie – comme pour beaucoup de cancers -, représente aussi un bel espoir. De même que les thérapies ciblées pour les cancers du poumon avec métastases. Grâce à l’arsenal thérapeutique qui s’est développé ces dernières années, nous assistons à une très nette amélioration de la survie des patients.

Assurer la continuité des soins durant la Covid-19

Mais l’alerte est lancée : le cancer du poumon est aussi un cancer qui n’attend pas ! Même en période de Covid-19… Pour s’adapter face à la crise, et assurer la continuité des soins des malades, les hôpitaux ont mis en place des nouvelles stratégies comme les télé-consultations, la télé-médecine, l’espacement des traitements, les traitements à domicile, les thérapies orales. Dans le cancer du poumon, il est essentiel de ne pas prendre de retard pour se soigner.

Découvrez les explications du Dr Jacques Cadranel, du service de pneumologie et d’oncologie thoracique de l’hôpital Tenon (Paris).