5 idées reçues sur l’autisme
Environ 600.000 personnes souffrent d’autisme en France. Ce trouble envahissant du développement (TED) reste pourtant assez mal compris du grand public et fait souvent l’objet de fausses idées.
On observe malgré tout une prise en charge croissante et de nombreuses études sur le sujet, permettant de faire le point sur ce dysfonctionnement neuro-développemental.
Idée reçue n°1 : on ne peut rien faire contre l’autisme
Cette idée reste très répandue, et pourtant, les avancées scientifiques ont permis de faire des progrès en la matière. S’il n’existe pas de traitement médicamenteux pour lutter contre l’autisme, des approches éducatives, comportementales et développementales permettent d’atténuer les symptômes. L’autisme peut et doit faire l’objet d’un accompagnement individualisé sur la durée.
Idée reçue n°2 : les personnes autistes souffrent toutes d’une déficience intellectuelle
Cette idée est, elle aussi, infondée. Il existe en effet plusieurs formes d’autisme et toutes n’impactent pas les capacités intellectuelles de la personne concernée. Les autistes Asperger peuvent notamment avoir une intelligence supérieure à la moyenne.
L’autisme peut et doit faire l’objet d’un accompagnement individualisé sur la durée.
Idée reçue n°3 : une personne autiste ne peut avoir une vie « normale »
Comme évoqué précédemment, les symptômes de l’autisme varient beaucoup d’une personne à l’autre. Ainsi, alors que certains individus souffrent de handicaps lourds liés à l’autisme, d’autres pourront, à l’aide d’un suivi personnalisé, s’adapter plus facilement à la vie en société et exercer un métier.
Idée reçue n°4 : l’autisme ne peut pas être détecté tôt
On estime que les premiers signes de l’autisme se font ressentir avant l’âge de 3 ans. La maladie peut ainsi être détectée dès le plus jeune âge. Une prise en charge précoce est même recommandée : elle permettra de favoriser une insertion scolaire et sociale sur la durée.
Idée reçue n°5 : l’autisme touche plus les filles que les garçons
C’est en réalité le contraire : les garçons sont 3 ou 4 fois plus impactés. Si des zones d’ombre persistent, certaines études ont mis en avant une meilleure résistance du cerveau féminin pour contrer les mutations génétiques.
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