Reconnaître et connaître l’urticaire
Affection dermatologique bénigne, l’urticaire peut se révéler particulièrement difficile pour les personnes qui en sont touchées, cette éruption cutanée s’accompagnant souvent de fortes démangeaisons. Sa journée mondiale, le 1er octobre, met en lumière une affection souvent mal connue.
L’urticaire est provoquée par l’activation de cellules normalement présentes au niveau des mastocytes. Elle apparaît sous la forme d’une éruption cutanée localisée (ou généralisée) constituée d’une (ou plusieurs) plaques arrondies en relief de taille variable et de couleur rouge (ou rosée). On la compare souvent à des piqûres d’orties.
On la compare souvent à des piqûres d’orties.
Bien souvent, ces plaques d’urticaire démangent et « se déplacent » sur le corps pour disparaître en 24 à 48 heures. On parle alors d’urticaire superficielle. L’urticaire peut toucher le visage, les mains, les pieds, les organes génitaux ou les muqueuses. Les lésions deviennent alors plus boursouflées avec moins de rougeurs : nous sommes ici en présence d’une urticaire profonde (ou angio-œdème). Ces urticaires touchent les tissus les plus profonds de la peau ou des muqueuses et sont localisés généralement au niveau du visage ou sur les extrémités (mains, pieds) et s’installent plus longtemps que lors d’une urticaire superficielle.
Les différentes formes d’urticaires
Les urticaires sont classées en fonction de leur durée d’évolution avec les urticaires aiguës qui vont se maintenir de quelques heures à quelques jours et les urticaires chroniques lorsque les affections durent au moins 6 semaines. On y ajoute les urticaires inductibles provoquées par un facteur extérieur (frottement, température, alimentation…).
Les urticaires sont classées en fonction de leur durée d’évolution avec les urticaires aiguës qui vont se maintenir de quelques heures à quelques jours et les urticaires chroniques lorsque les affections durent au moins 6 semaines.
Un bilan allergologique est recommandé s’il existe une suspicion d’allergie (sachant qu’un bilan allergologique se révélera inutile en présence d’urticaire chronique, n’étant pas une affection de type allergique). Le traitement de cette pathologie repose principalement sur les antihistaminiques (efficaces dans 80 % des cas) qui agissent très rapidement. Dans tous les cas, il reste indispensable de consulter son médecin traitant.
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