Pourquoi faut-il continuer de respecter son rythme biologique pendant le confinement ?

L’horloge biologique est essentielle pour réguler l’activité du corps. S’il nous arrive de faire bien des « excès », il est quand même important de respecter son rythme biologique dans un souci de bien-être. Et en cette période de confinement, la règle doit d’autant plus s’appliquer.

Horloge biologique : qu’est-ce que c’est ?

C’est une petite structure dans le cerveau qui donne un rythme au corps humain. Et si on l’appelle « horloge », c’est parce qu’elle a un cycle de 24 heures, tout simplement. Elle s’adapte en effet à l’alternance entre le jour et la nuit. Au 19^e siècle, par exemple, les paysans respectaient particulièrement leur horloge biologique afin de rester en forme contrairement aux générations contemporaines. Et oui, dans la société actuelle, il est plus complexe de suivre son rythme naturel. Quand, à l’époque, la population se levait au chant du coq, de nos jours, on sait à peine à quelles heures se couche et se lève le soleil ! De plus, à trop vouloir reproduire (ou contrarier) la nature à gré de moyens technologiques, notre corps est bien trop plongé dans l’artificiel et en oublie ses besoins primaires.

Horloge biologique : objectifs

• S’octroyer suffisamment de repos

Ainsi, dans notre société, les périodes de repos ne sont pas tellement respectées. Saviez-vous, par exemple, que notre horloge interne a besoin d’avoir un temps de sommeil équivalent à sept heures par nuit et d’être renouvelée par la lumière naturelle ? Bien sûr, cette durée diffère en fonction des individus, mais sept heures de sommeil, c’est un strict minimum ! Or, ce principe naturel est déréglé, non seulement par nos rythmes de vie moderne, mais aussi par les lumières artificielles comme celle des écrans par exemple. Alors, sans nécessairement retrouver notre instinct sauvage en nous levant avec le soleil, au moins, faut-il tenter de s’en rapprocher. Et sachons quand même que se coucher très tard et se lever très tôt dérègle le corps humain tout comme les décalages horaires constants.

Attention donc, durant le confinement, à ne pas trop décaler ses horaires de lever et de coucher. D’autant qu’il risque de durer !

• Respecter des heures fixes

En cette période, le mieux est donc de conserver au maximum son rythme biologique habituel en s’imposant des heures fixes pour ses activités de veille/repos, comme durant les semaines “normales”.  De même, il est également conseillé de prendre ses repas à heures fixes pour ne pas “détraquer” son organisme et éviter de prendre du poids. L’ennui conduit souvent à “grignoter”, pensons donc à nous occuper le plus possible ! Sachons aussi que nos trois repas par jour sont nécessaires au bon fonctionnement de l’horloge interne. De même, on vous conseillera aussi de couper les écrans une heure avant de dormir (on peut au moins essayer, non ?). N’oublions pas que la lumière bleue des écrans a des conséquences néfastes sur notre horloge biologique.

Horloge biologique : les conséquences sur la santé

A ne pas respecter son rythme biologique, on risque d’affecter son système immunitaire. De fait, les cellules de l’organisme ne sont plus capables de se réparer. À force de se désynchroniser, on s’expose ainsi à différentes pathologies. Outre la fatigue, certaines maladies comme l’obésité, le diabète ou encore des troubles mentaux sont imputées au dérèglement de l’horloge biologique.

Horloge biologique : qu’en est-il chez l’enfant ?

Les enfants sont les plus touchés par les problèmes liés à l’horloge biologique. En effet, ils tolèrent beaucoup moins le manque de sommeil que les adultes. Par exemple, un enfant de 10 ans doit dormir 10 heures et ne doit sous aucun prétexte être exposé aux écrans après 22 heures ! L’activité physique permet de contrebalancer positivement ce dérèglement grâce à la dépense d’énergie et le travail musculaire.

Oui, mais en ce moment, nos mouvements sont restreints… Le mieux est donc de bouger à la maison. Et cela est tout à fait possible… Suivez le guide !