Journées Internationales de l’Obésité : état des lieux d’un fléau qui n’en finit pas
Véritable maladie, l’obésité entraîne de nombreux troubles de santé. Elle concerne 800 millions d’adultes dans le monde. 7 millions en France. A l’occasion des Journées Internationales de l’Obésité du 4 au 6 mars, faisons un rappel des chiffres du fléau…
Risques de diabète de type 2, d’hypertension artérielle, d’arthrose, de syndrome d’apnée du sommeil et d’atteintes cardiovasculaires avec, à la clé, une réduction potentielle de l’espérance de vie, l’obésité définie comme une accumulation anormale ou excessive de graisse qui présente un danger pour la santé est donc une vraie maladie. Son diagnostic s’appuie notamment sur le calcul de l’indice de masse corporelle (IMC) qui permet d’estimer la masse grasse d’un individu. Celui-ci correspond au poids (en kg) divisé par le carré de la taille (en mètres). Ainsi quand un IMC inférieur à 16 est signe d’anorexie ou de dénutrition, un IMC dépassant le chiffre 30 est révélateur d’obésité.
Un IMC dépassant le chiffre 30 est révélateur d’obésité
Obésité : un poids pour les malades mais pas seulement
800 millions d’adultes dans le monde en souffrent. Un fléau qui ne cesse de grandir avec 124 millions de jeunes de 5 à 19 ans atteints en 2016, dans le monde, contre 11 millions en 1975. Dans l’Hexagone, 7 millions de Français, soit 15% de la population nationale, souffrent de la maladie. Et 45% des personnes admises en réanimation pour la Covid-19, sont atteintes d’obésité. Chez les enfants, on constate qu’1 élève sur 6 en classe de 3e souffre d’obésité. Tous ces chiffres ont un impact sur la société. En 2012 (chiffres les plus récents) on estimait à 20,5 milliards d’euros (12,8 milliards pour l’obésité et 7,7 milliards pour le surpoids) le coût social supporté par la société française.
Haro sur les idées reçues
Cette journée internationale soutenue par la ligue contre l’obésité, est aussi l’occasion de mettre le doigt sur les idées reçues que la maladie véhicule. En effet. 67% des Français estiment que perdre du poids est tout d’abord une question de volonté et 62% d’entre eux pensent que les personnes obèses ont avant tout une mauvaise alimentation et un manque d’activité physique. Ils sont 55 % à considérer qu’il ne faut pas hésiter à mettre ces personnes face à leurs responsabilités… Au final, 72% des personnes en situation d’obésité disent avoir un jour été victimes de racisme anti-gros. La pathologie est pourtant bel et bien reconnue comme maladie chronique depuis 1997 par l’OMS.
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