Covid-19 : ce qu’il faut comprendre sur les tests

Entre les tests sérologiques et les tests dits RT-PCR, difficile de s’y retrouver. D’autant qu’il est de nombreuses interrogations qui demeurent quant à la réponse immunitaire face au virus et sur la qualité des tests disponibles à ce jour. Décryptage.
Tests de référence pour le diagnostic de la phase aiguë du Covid-19, les tests RT-PCR sont fondés sur des méthodes de biologie moléculaire. Ils visent à détecter la présence du SARS-CoV-2 dans l’organisme d’un individu à un instant T et donc de confirmer ou pas le diagnostic du virus. On les utilise ainsi chez des patients présentant des symptômes de la maladie. Le test RT-PCR passe par le prélèvement d’échantillons nasopharyngés grâce à un écouvillon introduit dans la narine jusqu’au rhinopharynx. Pour qu’il soit le plus fiable possible, ce test doit être pratiqué dans un délai de un à sept jours après l’apparition des signes de la maladie. Au-delà, d’autres prélèvements (salivaires par exemple) peuvent prendre le relai pour établir un diagnostic.
Les tests sérologiques
De leur côté, les tests sérologiques vont déterminer si un patient a été exposé au virus. Ils consistent à identifier la présence dans l’organisme d’anticorps spécifiques produits suite à l’infection. Ils peuvent aussi être un outil complémentaire des RT-PCR pour confirmer un diagnostic ou repérer les fameux « faux négatifs ». Attention, toutefois, car certains travaux mettent en évidence le fait que les anticorps pourraient n’être détectables qu’au bout de la deuxième semaine après l’apparition des signes de la maladie. C’est pourquoi, les tests sérologiques ne sont pas recommandés dans le cadre du diagnostic précoce du Covid-19.
Une fois infecté, est-on immunisé ?
Selon l’Inserm, en l’état actuel des connaissances scientifiques, le fait d’identifier des anticorps dans l’organisme par les tests sérologiques n’est pas nécessairement synonyme de protection. On ne sait toujours pas si un patient infecté est immunisé, et le cas échéant, pour combien de temps… Aucune garantie de ce côté. Actuellement, les test sérologiques ont essentiellement pour intérêt de récolter des données épidémiologiques fiables et de faire avancer la recherche clinique. C’est pourquoi, la France dans son plan de déconfinement privilégie les tests RT-PCR.
Tester, tracer, isoler
Le déconfinement vise une stratégie selon le triptyque : « tester, tracer, isoler ». Olivier Véran a ainsi parlé de 700 000 tests virologiques (ou PCR) possibles chaque semaine pour venir à bout de la pandémie à l’heure de la reprise. Hier, dans le monde, étaient recensés 4,3 millions de cas confirmés depuis le 31 décembre dont 1,2 en Europe (selon Santé Publique France). Pour le nombre de décès : 296 680 décès au total dont 151 749 en Europe. En France, nous en sommes à 27 425 décès avec 2299 patients en réanimation. Ce chiffre continue donc de diminuer avec un solde négatif de 129 malades par rapport au jour précédent (mercredi 13).
Mieux comprendre l’hémophilie en 3 questions
Contre la perte de cheveux, les pouvoirs des acides aminés !
Sexe : retrouver sa libido naturellement !
CBD : vraiment efficace contre les douleurs articulaires ?
Daner : le confort jour/nuit pour venir à bout du mal au dos !