Cancer du côlon : les femmes et les actifs plus vulnérables
Dans le cadre de Mars bleu, l’Association France Côlon dévoile une étude selon laquelle les femmes et les actifs seraient plus vulnérables face au cancer du côlon.
Les résultats de l’enquête nationale « Vivre avec un cancer colorectal » menée pendant un an auprès de 225 patients (âge moyen 61 ans, 51 % de femmes) révèlent ainsi que les femmes et les actifs sont plus vulnérables aux conséquences du cancer colorectal. En effet, selon ces travaux, 24 % des femmes et 31 % des personnes de moins de 65 ans souffrent de difficultés financières (contre, respectivement, 16 % des hommes et 5 % des plus de 65 ans).
1 actif sur 5 a peur de perdre son travail
Ainsi, les personnes actives déclarent que les séquelles de la maladie nuisent à leur capacité d’effectuer leur travail : 39 % indiquent que le cancer et les traitements influent sur leur aptitude à travailler quand 20 % affirment avoir peur de perdre leur emploi. Outre l’aspect purement professionnel, les résultats de l’enquête indiquent que 19 % des actifs (moins de 65 ans) ont recours à un suivi psychologique contre 5 % des plus de 65 ans et 12 % utilisent des psychotropes contre 9 % des plus de 65 ans.
1 femme sur 5 a recours à un suivi psychologique
De même, selon les résultats de l’enquête, les femmes ont davantage recours à un suivi psychologique que les hommes (21 % des femmes contre 14 % des hommes) ainsi qu’aux psychotropes (15 % vs 7 %). 24 % des femmes rencontrent davantage de difficultés financières (contre 16 % des hommes) tandis qu’11 % ont plus de difficultés à accéder au lieu des soins (contre 5 % des hommes) et sont confrontées à de plus longs délais d’attente (10 % contre 5 % des hommes).
Rappelons qu’avec 43 068 nouveaux cas en France en 2015 dont 54,6 % survenant chez les hommes, le cancer du côlon-rectum se situe, tous sexes confondus, au 3ème rang des cancers les plus fréquents, après le cancer de la prostate et le cancer du sein. En 2015, 17 833 personnes sont décédées des suites de ce cancer. Pourtant, dépisté à temps, il guérit dans plus de 90 % des cas (contre 50 % en cas de dépistage tardif).
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