Qu’est-ce que la BPCO ?
On parle d’elle tel un « tueur silencieux ». La BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive) est responsable d’environ 16 000 décès par an en France tandis qu’elle touche entre 3 et 3,5 millions de personnes… Parmi elles, deux sur trois ignorent leur maladie…
Si on la connaît insuffisamment, reste que cette pathologie est en passe de devenir la troisième cause de mortalité dans l’Hexagone : mais alors qu’est-ce que c’est exactement la BPCO ? Commençons d’abord par en expliquer l’acronyme. La B.P.C.O est en réalité une atteinte des Bronches (« B ») et du Poumon (« P ») du fait de la destruction des alvéoles pulmonaires et de l’Obstruction Chronique (« C ») des voies aériennes (« O). Dès lors, le rétrécissement des bronches conduit à un essoufflement qui est sans doute le symptôme essentiel de la pathologie.
Le tabagisme : cause principale de la PBCO
La BPCO est ainsi une maladie respiratoire qui détruit silencieusement et doucement les poumons et dont on dit que le tabagisme est l’une des causes principales. Pour mieux comprendre, rappelons à titre d’exemple que chaque année en France, le tabac est responsable de près de 60 000 morts avec parmi eux 17 500 cas de BPCO : elle tue donc cinq fois plus que les accidents de la route. On dit aussi que 90% des cas de Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive sont dus au tabac. Mais alors, tous les fumeurs doivent-ils se sentir concernés ? A cette question, les Pouvoirs Publics, répondent par la positive ! De son côté, le corps médical affine en estimant que pour les fumeurs consommant un paquet par jour pendant 15 ans, le risque est à prendre en compte sérieusement. Mais il faut savoir que même pour une exposition moindre, et même en cas de tabagisme passif, il est un risque à considérer…
Le tabac est responsable de près de 60 000 morts avec parmi eux 17 500 cas de BPCO : elle tue donc cinq fois plus que les accidents de la route
BPCO : se faire diagnostiquer
En outre, et si l’un des principaux facteurs de risque de la BPCO repose sur l’inhalation des particules nocives induites par le tabac, reste que les pollutions de l’air (des habitations ou la pollution atmosphérique), les infections dans l’enfance, ou encore certains milieux professionnels peuvent également être à l’origine d’une BPCO. Il est, en effet, des catégories socio-professionnelles plus exposées comme par exemple, toutes celles mettant les travailleurs en contact avec des gaz, fumées, poussières, et autres vapeurs toxiques… Reste à savoir alors, comment se manifeste la maladie ? L’essoufflement (dyspnée) dans l’effort puis dans la vie quotidienne, et parfois même au repos, est sans nul doute le principal symptôme. Après, des bronchites qui deviennent fréquentes ou traînantes (plusieurs fois dans l’année), une toux gênante… doivent aussi être des alertes et par conséquent des motifs de consultation médicale. Le diagnostic est alors le fait d’un pneumologue qui va réaliser des mesures de souffle. Mais malheureusement en France, cette maladie potentiellement grave qui concerne 7,5 % de la population adulte de plus de 40 ans est encore largement sous-diagnostiquée : 2/3 des patients ignorent qu’ils sont touchés.
Quels sont les traitements de la BPCO ?
Et malheureusement aussi les dégâts de la maladie sont en grande partie non ou peu réversibles. Mais si elle ne se guérit pas, la BPCO peut être très largement soulagée grâce à des traitements qui vont permettre d’atténuer l’essoufflement et prévenir les exacerbations. D’où l’importance de la détecter au stade le plus précoce possible. La première des mesures à prendre est évidemment l’arrêt du tabac. La prise de broncho-dilatateurs ou de corticoïdes peut être par la suite envisagée pour réduire les symptômes. Enfin, une réhabilitation respiratoire à travers le sport, notamment, permettra de retrouver des fonctions respiratoires plus performantes. Dans certains cas graves, l’oxygène et la chirurgie vont rester les seules solutions. La BPCO, en effet, connaît quatre stades avec pour chacun, des symptômes et donc des traitements ad hoc. Ainsi, au stade 1, on parlera d’une BPCO « légère », d’une BPCO « modérée » au stade 2, d’une BPCO « sévère » au stade 3 et d’une BPCO dite « très sévère » au stade 4.
Enfin, une réhabilitation respiratoire à travers le sport, notamment, permettra de retrouver des fonctions respiratoires plus performantes
Quoiqu’il en soit, gardons en tête que la BPCO mérite d’être diagnostiquée et traitée. De ses symptômes primaires (essoufflement, sensation de manquer d’air, expectoration anormale de salive ou de mucus, toux chronique), en effet, peuvent découler des pathologies plus graves quand la maladie progresse, telles que des insuffisances cardiaques, certaines maladies cardiaques, des défaillances pulmonaires ou encore des dépressions dues à l’isolement, la fatigue et le mauvais état de santé général.
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