Tabagisme passif : non-fumeurs, victimes de l’ombre
Plus de 3/4 des Français non-fumeurs se disent gênés par la fumée des autres et certains craignent même la survenue de maladies liées au tabac. Et leurs peurs sont justifiées puisque les scientifiques sont formels : le tabagisme passif représente bel et bien un risque pour la santé.
Si, chaque année en France, le tabagisme actif est responsable de plus de 74 000 décès prématurés, le tabagisme passif s’il est moins nocif reste agressif et nuisible pour qui y est confronté. Si le tabac scinde la population en deux parties, les fumeurs et non-fumeurs, la fumée, elle, n’épargne personne. Il faut savoir que celle dégagée par la cigarette contient plus de 4 000 substances chimiques, toxiques et cancérogènes.
Les substances toxiques
Goudron, monoxyde de carbone et bien d’autres encore favorisent nettement l’apparition de pathologies comme des cancers. L’Académie de médecine précise d’ailleurs que cette fumée, extrêmement nocive, constitue « la source la plus dangereuse de pollution de l’air domestique, en raison de sa concentration élevée en produits toxiques, mais aussi parce que nous y sommes exposés à tout âge et pendant des périodes beaucoup plus longues que celles où l’on subit une pollution atmosphérique extérieure ».
Le tabagisme passif s’il est moins nocif reste agressif et nuisible pour qui y est confronté
Tabagisme passif : des risques et des conséquences bien réels
S’il est évidemment plus grave dans un espace clos, le tabagisme passif représente également un réel danger dans les endroits ouverts. Pour ceux qui pensent que fumer en terrasse n’ait pas d’impact sur les non-fumeurs : sachez que tant qu’il y a fumée, il y a inhalation et donc, le risque est présent. Cette consommation indirecte a le pouvoir non seulement d’aggraver des pathologies ou des infections déjà présentes chez certains, mais aussi d’en créer de nouvelles ! Par exemple, une femme enceinte qui consomme du tabac expose directement son fœtus à des troubles qui peuvent s’avérer majeurs. Autre exemple encore, un enfant vivant dans un environnement de fumeurs peut notamment présenter de vives irritations au niveau des yeux et du nez, mais aussi développer des troubles liés à de l’asthme et bien d’autres encore.
Un tabagisme passif à prendre en considération
En définitive, si bien entendu, les risques sont moindres et les dégâts aussi chez un fumeur passif comparé à un actif, il faut néanmoins prendre conscience que le risque est réel. De plus, la pénibilité des symptômes parfois ressentis par les non-fumeurs est à prendre en considération et à ne surtout pas négliger. Preuve en est, avec un chiffre très évocateur à l’appui : une exposition à la fumée augmente de 27% le risque d’une attaque cardiaque chez un non-fumeur. Un fléau inquiétant et bien réel que les autorités sanitaires sont bien décidées à combattre. Pour le plus grand bonheur des citoyens non-fumeurs, les gouvernements qui se succèdent en France s’entendent au moins sur un point, celui de la lutte anti-tabac !
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