Tous contre la BPCO

La BPCO (Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive) est encore très méconnue. Pourtant on estime qu’elle sera la troisième cause de mortalité en France en 2020… D’où l’importance de la faire connaître à travers notamment la journée mondiale de la maladie qui a lieu ce 15 novembre. Lumière sur ce fléau mondial…
Selon l’Organisation mondiale de la Santé on estime que 90% des cas de BPCO se produisent dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La cause principale est la fumée du tabac à la fois chez les fumeurs actifs et les fumeurs passifs. On pense à tort que la BPCO est incurable, mais un certain nombre de traitements contre la maladie existent aujourd’hui pour ralentir sa progression.
Quels en sont les symptômes ?
Les symptômes de la BPCO sont souvent une dyspnée, terme médical pour désigner l’essoufflement ou la sensation de manquer d’air, une expectoration anormale de salive ou de mucus et une toux chronique, typiques de la maladie. De ces symptômes primaires découlent des pathologies plus graves quand la maladie progresse, telles que des insuffisances cardiaques, certaines maladies cardiaques, des défaillances pulmonaires ou encore des dépressions dues à l’isolement, la fatigue et le mauvais état de santé général.
Les facteurs aggravants de la BPCO
Et, il aussi est clairement établi que la BPCO est évitable car le tabac en est la cause. Il existe cependant d’autres facteurs de risque, qui peuvent aggraver l’avancement de la maladie:
– Pollution de l’air intérieur, au sein même de nos maisons. De nombreuses activités quotidiennes génèrent des gaz néfastes, notamment l’utilisation de combustibles de cuisson ou de chauffage.
– La pollution de l’air atmosphérique. Les structures industrielles, le trafic routier ou encore les feux de forêt sont les principale causes de la contamination de notre environnement extérieur par des gaz et autres produits chimiques.
– L’exposition à des produits chimiques dans les zones de travail, dans le bâtiment, l’industrie ou l’agriculture. On se rappelle tous du scandale de l’amiante…
– les infections respiratoires répétées dans l’enfance.
Comment lutter contre la maladie ?
Il n’existe à l’heure actuelle aucun traitement curatif de la BPCO. Cependant on peut en atténuer les symptômes. La première des mesures à prendre est évidemment l’arrêt du tabac, pour laquelle un spécialiste et des aides accompagnent les malades. La prise de broncho-dilatateurs ou de corticoïdes peut être par la suite envisagée pour réduire les symptômes. Enfin, une réhabilitation respiratoire à travers le sport, notamment, permettra de retrouver des fonctions respiratoires plus performantes. Dans certains cas graves, l’oxygène et la chirurgie restent les seules solutions.
Je viens prendre connaissance de votre article et ne suis pas d’accord avec ce dernier. J’ai 76 ans. Ayant un père militaire j’ai vécu au Maroc de début 1941 à 1963 et j’ai fais de l’asthme de 4 ans à12 ans. Je suis arrivée en France en 1963 et j’ai quitté la région parisienne et demeure sur la cote d’azur depuis janvier 2014. Je fais de l’asthme depuis mars 2015. Je ne fume pas et je suis très gênée car j’ai du mal à trouver ma respiration. Je ne supporte pas les corticoïdes et prends de l’Euphylline et du Montaluscat. Que pouvez-vous me conseiller ?
Merci, si vous pouvez me venir en aide.
Cordialement.