Mal de dos : vivre avec des douleurs au dos

Selon la Caisse Nationale d’Assurance Maladie des travailleurs salariés, près de 80% des Français seront atteints de maux de dos au moins une fois au cours de leur vie, l’ont déjà été ou le sont actuellement. Comment vivre avec le mal de dos, comment soulager les douleurs de ce que l’on appelle le « mal du siècle » ? On fait le point !
Les douleurs au dos : le mal du siècle
Douleurs dorsales ou douleurs lombaires, tout le monde a une fois dans sa vie au moins connu ce type de maux. La faute à notre hygiène de vie ? Sans doute, n’y est-elle pas pour rien… Des carences alimentaires peuvent par exemple avoir des conséquences sur notre santé : un manque de vitamine D peut notamment entraîner des douleurs dorsales. De plus, la sédentarité exerce une influence néfaste sur notre état de santé général et le dos n’y coupe pas ! Assis en voiture, assis au bureau, assis à table, assis dans le canapé, allongé dans le lit : un tel mode de vie non entrecoupé d’une activité physique régulière, peut être à l’origine de violentes douleurs au dos.
Petit rappel de l’anatomie : comprendre le mal de dos
Le corps se compose d’un rachis, plus connu sous le nom de colonne vertébrale, qui se définit par une sorte de tige osseuse jouant un rôle de « mur porteur » pour le reste du corps. Le rachis commence à la base du crâne osseux et redescend jusqu’au bassin. La colonne vertébrale se compose à son tour de 33 vertèbres, qui s’articulent avec les côtes : elles se déclinent en 7 vertèbres cervicales, 12 vertèbres thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrées et, pour finir, 4 coccygiennes. Empilées les unes sur les autres, elles s’accompagnent de disques intervertébraux, qui sont en fait des disques de cartilage se situant entre chaque vertèbre.
Lorsqu’un mal de dos survient, il peut donc tirer sa cause de la déficience de l’un ou l’autre des nombreux composants de la colonne
Digne d’un véritable jeu de construction Kapla, cet empilement ne tiendrait pas sans l’aide des ligaments, ces fibres qui permettent de joindre les vertèbres entre elles, ainsi que des tendons des muscles du dos. Lorsqu’un mal de dos survient, il peut donc tirer sa cause de la déficience de l’un ou l’autre des nombreux composants de la colonne. Par exemple, en cas d’arthrose lombaire, ou lombarthrose, il est question d’une inflammation des disques intervertébraux. La hernie discale fait aussi état d’un problème au niveau des disques. Lorsqu’un patient présente un canal lombaire étroit (ou sténose lombaire), c’est que le rétrécissement du canal médullaire au niveau lombaire emprisonne des nerfs provoquant ainsi une douleur dorsale. Il faut savoir également qu’in blocage de dos localisé à un endroit précis peut s’étendre faisant alors irradier la douleur à d’autres endroits du corps : par exemple, une sciatique peut peut attaquer le dos et nous faire souffrir jusqu’à la cuisse, en raison de l’atteinte du nerf sciatique qui descend dans les membres inférieurs.
Traiter et s’occuper du mal de dos pour mieux vivre avec
Première cause d’invalidité avant l’âge de 45 ans, le mal de dos peut être extrêmement gênant. Si certains types de maux nécessitent le repos total, d’autres exigent au contraire un mouvement pour le faire fuir. La lombalgie – douleur dans la région lombaire, c’est-à-dire en bas du dos – et la dorsalgie – douleur au milieu du dos – nécessitent par exemple un renforcement musculaire des muscles abdominaux et thoraciques. Ainsi, la colonne vertébrale est moins sollicitée. L’activité physique, lorsqu’elle est pratiquée avec douceur, aide à prévenir la survenue des douleurs.
La gestion du stress fait alors partie des solutions contre le mal de dos
De plus, dans bon nombre de cas, le stress fait partie des facteurs aggravants. S’il ne constitue pas une des raisons de survenue d’un mal de dos, il contribue à le maintenir en éveil. La gestion du stress fait alors partie des solutions contre le mal de dos. En règle générale, une bonne posture aide à conserver une bonne santé dorsale. Même une lombalgie aiguë (lumbago), provoquant une douleur soudaine et de courte durée, peut être extrêmement handicapante et mérite d’être prise en charge rigoureusement. Si un traitement thérapeutique n’est pas forcément nécessaire, un recul et une analyse sur son hygiène de vie s’imposent parfois pour se prémunir des prochaines crises de douleurs.
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