Chrononutrition : se nourrir avec son horloge biologique

Chrononutrition et santé. « Dis-moi ce que tu manges, je te dirai comment tu vas ». C’est un fait et on le sait tous, notre alimentation a une influence directe sur notre état de santé. 

Mais quand est-il du repas lui-même ? Respectons-nous vraiment nos cycles biologiques pour aller mieux ? Et si au lieu de manger n’importe, nous respections nos rythmes naturels et faisions confiance à notre corps pour nous nourrir au rythme de notre horloge biologique ?

Se nourrir avec son horloge biologique : cela veut dire quoi ?

Quand on parle de chrononutrition, on entend se nourrir avec son horloge biologique. Ceci veut dire que l’on va baser son alimentation sur les rythmes quotidiens du Cortisol. Cette hormone est l’hormone qui gère les apports alimentaires.
La chrononutrition consiste donc à fournir à l’organisme le bon aliment, au bon moment et en bonne quantité.

En respectant les rythmes naturels, les aliments consommés sont mieux digérés, au lieu d’être stockés.

Les bienfaits de la chrononutrition

D’une manière générale, la chronutrition vise à faire du bien à l’organisme. Elle permet de rééquilibrer le métabolisme et le poids . En respectant les rythmes naturels, les aliments consommés sont mieux digérés, au lieu d’être stockés. Ainsi, la chrononutrition contribue à améliorer le sommeil, à augmenter l’énergie et la vitalité. Elle contribue également à diminuer le cholestérol, les maladies cardiovasculaires, les ballonnements et donc, aide à obtenir ce ventre plat tant convoité.

Une journée de chrononutrition

La chrononutrition se base sur la prise de 4 repas :

• Au lever : un repas gras. Il faut réapprovisionner le corps en acides gras et lipides pour éviter que le corps ne stocke et fasse de la graisse. Il faut des glucides, des lipides, des protéines. Beurre, jambon, fromage, pain complet, huile végétale

• Entre midi et 13 heures, il faut limiter l’apport en graisses et privilégier les protéines. Viande, légumes et féculents

• Entre 16 h et 17h, place à l’hormone du bonheur. Fruits frais et secs et éventuellement, chocolat.

• Avant le coucher : attention au stockage faute de sécrétions digestives. On privilégie les protéines légères. Place au poisson, volaille et légumes verts.