Junk food : même occasionnelle, elle reste « junk »
Une étude australienne révèle que contrebalancer certains excès d’un jour par une alimentation plus saine, les suivants n’est pas moins délétère pour la santé. Les chercheurs sont formels : le « régime » junk food du week-end est aussi nocif que lorsqu’il est suivi en permanence.
Comment se fait-il que manger « mal » seulement deux jours de la semaine soit aussi néfaste que si le régime « junk food » était suivi de façon régulière ? Margaret Morris, professeur en pharmacologie à University of New South Wales à Sydney (Australie), et son équipe de chercheurs se sont penchés sur la question. Pendant 16 semaines, un groupe de rats a été soumis à une alimentation mixte, c’est-à-dire qu’ils ont été nourris sainement durant 4 jours et soumis ensuite pendant 3 jours à un régime « junk food ». Un autre groupe a suivi un régime sain permanent, et un dernier ne s’est alimenté que de malbouffe.
Malbouffe permanente ou occasionnelle : un microbiote perturbé
Après analyses des résultats, il a été observé que la malbouffe permanente était aussi néfaste pour le microbiote intestinal, plus connu sous le nom de flore intestinale, que la mauvaise alimentation consommée sur quelques jours « seulement ». Dans les deux cas, la junk food a causé une perte de certaines bactéries bénéfiques pour l’organisme, c’est-à-dire, celles servant à métaboliser les antioxydants, aidant notamment à la perte de poids. A l’issue du test, il a été constaté que les rats qui avaient été soumis au régime mixte, alternant malbouffe et alimentation saine, avaient un poids 18% plus élevé que celui des rongeurs alimentés de façon équilibrée. A méditer.
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