Journée modiale de la pneumonie, parlons-en !
La pneumonie est une des conséquences possibles de la COVID-19 . A l’occasion de la Journée mondiale contre la pneumonie ce 12 novembre, évoquons ensemble la maladie…
Inflammation d’origine infectieuse du poumon, la pneumonie est une maladie très fréquente qui touche plus particulièrement les deux extrêmes de vie, les jeunes enfants ainsi que les personnes âgées. Ainsi, selon l’OMS, est estimé que dans le monde, la pneumonie cause de l’ordre de 15% du nombre total de décès d’enfants de moins de 5 ans. Chez eux, elle est ainsi la première cause infectieuse de mortalité. Dans l’Hexagone, la pneumonie, c’est : 400 000 à 600 000 cas annuels.
Chez l’enfant, la pneumonie est la première cause infectieuse de mortalité
Parmi les cas recensés, chaque année en France, les pneumonies dues au pneumocoque sont les plus répandues. « Globalement, elles représentent 30 à 50% des cas hospitalisés », selon le docteur Gaillat, infectiologue à l’hôpital d’Annecy. Contre la maladie, un seul acte préventif, la vaccination mais aussi quelques mesures d’hygiène élémentaire : « Mettre la main devant la bouche quand on tousse ou on éternue, se laver les mains régulièrement. Dans les crèches, éviter de mélanger tous les doudous, par exemple, qui sont de véritables nids à microbes… », explique de son côté le docteur Ledoux pneumophtisiologue et cancérologue à Rennes.
Parmi les cas recensés, chaque année en France, les pneumonies dues au pneumocoque sont les plus répandues
Des conseils valables de façon générale pour se mettre à l’abri de tout ce qui peut être transporté dans l’air et limiter aussi les risques de contacter un virus quel qu’il soit. Pour le docteur Gaillat, en ce qui concerne la pneumonie, « la prévention se situe à plusieurs niveaux : la nutrition chez le sujet âgé, notamment, et l’état bucco-dentaire ». Pour les deux médecins, il ne fait donc aucun doute que certaines mauvaises habitudes de vie peuvent être délétères aux poumons.
La plupart des professionnels de santé préconise, en effet, une double piqûre, contre le pneumocoque et la grippe saisonnière
Du préventif au curatif
La vaccination est bien sûr plus que conseillée pour une prévention optimale, mais pas uniquement contre la pneumonie d’ailleurs. La plupart des professionnels de santé préconise, en effet, une double piqûre, contre le pneumocoque et la grippe saisonnière, également, « une partie des pneumonies arrivant après des infections virales comme la grippe », explique Anne Bergeron-Lafaurie, professeur exerçant au service de pneumologie de l’Hôpital Saint-Louis, à Paris.
Mais comment la maladie se soigne-t-elle une fois qu’un patient en est atteint ? L’antibiothérapie reste à ce jour le moyen le plus efficace de guérir les malades touchés par une pneumonie bactérienne. Pour les pneumonies virales, en revanche, elle n’aura aucun effet, le médecin aura donc à traiter les symptômes. Et, une fois la maladie éradiquée, quelles seront les précautions à prendre ? « Faire un contrôle à 3 mois par radiographie, puis recommencer l’opération une fois par an afin de vérifier les atteintes séquellaires », conclut Jean-Pierre Ledoux.
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