Parkinson : une maladie lente et dégénérative
Après Alzheimer, la maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurologique la plus fréquemment répandue. Les estimations font ainsi état de 4 millions de personnes atteintes par l’affection.
Une affection neurodégénérative
La maladie de Parkinson se traduit communément par un tremblement significatif, au repos, de la main ou du pied. Cette affection neurodégénérative chronique s’attaque à une partie du cerveau qui se compose de neurones dopaminergiques. Ces derniers servent à fabriquer et à libérer la dopamine qui est indispensable pour contrôler les mouvements du corps. Le problème, c’est que justement la maladie de Parkinson provoque la disparition de ces neurones.
Les premiers symptômes cliniques n’apparaissent que 5 à 10 ans après l’arrivée de la maladie dans l’organisme
Parkinson : une affection lente et contraignante
La pathologie évolue extrêmement lentement. Pour preuve : les premiers symptômes cliniques n’apparaissent que 5 à 10 ans après l’arrivée de la maladie dans l’organisme. A ce moment-là, environ la moitié des neurones dopaminergiques a disparu, et c’est alors qu’apparaissent les tremblements au repos, une certaine lenteur dans le mouvement combiné à une raideur des muscles. En effet, les tremblements ne sont ni les symptômes systématiques, ni les symptômes exclusifs de la maladie de Parkinson.
D’un patient, l’autre, des symptômes pluriels
Ainsi, les manifestations de la maladie de Parkinson sont extrêmement variables d’un patient à l’autre. Quand certaines formes s’accompagnent chez les patients de tremblements, d’autres présentent plutôt des maladresses gestuelles, des raideurs dans les articulations. D’autres encore vont se voir confrontés à des troubles de la marche, des blocages, des troubles intestinaux… Des symptômes qui peuvent d’ailleurs se cumuler et s’accompagner de douleurs.
Une complexité qui est source d’errance diagnostique, en particulier chez les jeunes patients dont certains symptômes de la maladie de Parkinson, comme les troubles du sommeil et les états dépressifs par exemple, n’inspirent pas en priorité au médecin généraliste une orientation vers un neurologue.
Le sujet âgé n’est pas le seul concerné
Il faut savoir aussi que, contrairement aux idées reçues, la maladie de Parkinson ne concerne que les sujets très âgés ; en réalité, la maladie se déclare en moyenne à la cinquantaine et touche même des sujets âgés de moins de 45 ans dans 10% des cas, selon l’Association France Parkinson.
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