Acné : tout ce que vous devez savoir

En France, 6 millions de personnes souffrent d’acné (1) . Pouvant se présenter sous forme légère ou sévère, cette dermatose chronique est très fréquente. Pour autant, 38% (1) des patients concernés ne consultent pas alors même que la maladie est génératrice de nombreux complexes pour tous ceux qui en souffrent.
Selon l’ANSM (2) , l’acné est une dermatose chronique qui évolue par poussées et touche en premier lieu les adolescents avec une prévalence en France supérieure à 70%2 . Le Professeur Laurent Misery, Chef du Service de Dermatologie au CHU de Brest revient sur les origines de la maladie : « L’acné est due à l’obstruction des pores de la peau par des bouchons de kératine, la rétention et l’hypersécrétion de sébum, plus une inflammation. L’hypersécrétion de sébum étant augmentée par les hormones sexuelles, c’est donc à l’adolescence que la maladie se manifeste. » Pourtant, reste qu’une personne sur quatre concernée par l’acné est adulte : pour 23% des femmes de 25 ans et plus, la maladie ne s’est déclenchée qu’après l’âge de 18 ans (1) . L’ANSM précise ainsi que chez le sujet adulte, l’acné concerne « en particulier les femmes avec une prévalence d’acné conduisant à une demande de soins d’au moins 20%2 . »
Le stress peut-il déclencher l’acné ?
Beaucoup de questions se posent aussi sur le stress et ses effets sur la peau : est-il un facteur favorisant de l’acné ? Sur ce sujet, le Professeur Laurent Misery explique que «si l’hypersécrétion de sébum est aussi augmentée par les hormones de stress, cet état ne déclenche pas l’acné mais peut l’aggraver et favoriser l’apparition de poussées. » Et de mettre en garde aussi sur les bienfaits prétendus du soleil : « Il peut calmer l’inflammation, épaissir la peau et donc cacher l’acné, mais attention au rebond à la rentrée, surtout si celle-ci est stressante ! »
Traiter la peau acnéique
L’acné se présente selon différents stades de gravité : de très légère à très sévère. Sur les 6 millions de patients acnéiques en France, 200 000 souffrent ainsi d’une acné dite sévère1 . Or, sous cette forme, l’ANSM précise que « le retentissement psychosocial de l’acné est généralement important, responsable d’une altération de la qualité de vie (2) . » Pour autant, nombreux sont les sujets à ne pas consulter. Mais alors que 95% des adultes concernés par l’acné évoquent « un problème », le Professeur Misery parle lui « d’une vraie maladie, avec de multiples possibilités de traitement. » L’apparition de poussées disgracieuses nécessite donc d’aller voir un dermatologue : « C’est une affaire de spécialiste », précise le médecin. De son côté, l’ANSM indique que si la stratégie de prise en charge dépend du type d’acné et de son intensité, reste que « dans tous les cas, des soins d’hygiène adaptés sont recommandés2 . » Concernant, ces « gestes » du quotidien, le Professeur Misery conseille : « D’éviter tout ce qui graisse la peau comme les corps gras mais aussi les produits irritants, et tout ce qui obstrue les pores comme le maquillage. » En France, 38% des patients acnéiques1 ne sont pas suivis alors même que certains d’entre eux, outre des problèmes de peau, présentent des symptômes dépressifs (3) . Des solutions existent : il est donc temps d’agir !
1 – Sondage CSA Santé – 2012 / 2 – ANSM : Agence Nationale de Sécurité du Médicament – Recommandations de bonne pratique – Traitement de l’acné par voie locale et générale – 2007 / 3 – ANSM – Questions/Réponses – Mai 2009
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