Fumer nuirait gravement à l’embauche

Une étude parue dans la revue américaine JAMA Internal Medicine le 11 avril dernier, met en évidence certaines discriminations subies par… les fumeurs ! Aussi surprenant que cela puisse paraître, selon des chercheurs de la faculté de médecine de Stanford en Californie, fumer serait un obstacle à l’embauche.
Cigarette et chômage : un lien surprenant
Mauvaise nouvelle pour les fumeurs. Selon des chercheurs de la faculté de médecine de Stanford en Californie, ces derniers auraient plus de mal à se faire embaucher que les non adeptes de la nicotine ! Plus surprenant encore, les fumeurs ayant un emploi auraient un salaire moins élevé que les personnes ne fumant pas. Il y aurait ainsi un lien entre la cigarette, le chômage et des revenus revus à la baisse !
12 mois après le début de l’enquête, les chercheurs ont pu constater que seuls 27% des fumeurs avaient trouvé un emploi, contre 56% du côté des non-fumeurs
Pour en parvenir à une telle conclusion, l’équipe de chercheurs a choisi d’interroger quelque 131 fumeurs en pleine période de chômage et à la recherche d’un emploi ainsi que 120 autres participants, également au chômage mais non-fumeurs, cette fois. 6 mois plus tard, ces 251 personnes ont de nouveau été questionnées, notamment au sujet de l’évolution de leur recherche d’emploi et des réponses reçues par les potentiels employeurs.
Un lien de causalité seulement sous-entendu
12 mois après le début de l’enquête, les chercheurs ont pu constater que seuls 27% des fumeurs avaient trouvé un emploi, contre 56% du côté des non-fumeurs. De plus, il a été observé que les fumeurs ayant retrouvé un emploi gagnaient en moyenne 5$/l’heure de moins que les non-fumeurs. Si ce n’est pas la première étude à démontrer un lien de causalité entre le tabagisme et le chômage aux Etats-Unis comme en Europe, il reste encore difficile de l’établir : officiellement… « On ne sait pas si les fumeurs ont plus de mal à trouver du travail ou s’ils courent un plus grand risque de perdre leur emploi ou si des non-fumeurs, qui perdent leur emploi deviennent stressés et commencent alors à fumer », s’est ainsi questionnée Judith Prochaska, professeur adjointe de médecine à Stanford, principal auteur de ces travaux.
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