Le myélome multiple : c’est quoi ? Les réponses du spécialiste
Connaissez-vous le myélome ? Il s’agit en fait d’une forme de cancer assez rare. Le docteur Sylvain Choquet, praticien hospitalier au CHU de la Pitié Salpêtrière, spécialisé en hématologie, nous en dit plus. Rencontre.
Qu’est-ce qu’un myélome ?
Le myélome est une forme rare de cancer. En France, entre 4 000 et 5 000 personnes sont diagnostiquées chaque année de cette pathologie qui touche la moelle osseuse. Dans celle-ci, on trouve des cellules appelées plasmocytes, qui ont pour fonction de fabriquer des anticorps, responsables de la lutte contre les infections. Dans le cas d’un myélome, les plasmocytes se divisent, prennent beaucoup de place et peuvent sécréter des substances néfastes pour l’organisme, et provoquer des lésions osseuses pouvant conduire à des fractures, de l’anémie…
Quelles sont les personnes atteintes par cette pathologie ?
C’est une maladie qui touche presque toujours les adultes, et surtout les personnes âgées. En moyenne, les patients atteints ont autour de 60 ans. Il n’y a aucune cause connue, mais il arrive parfois qu’un lien génétique soit mis en évidence dans des familles qui recensent plusieurs cas. Ces dernières années, l’incidence du myélome a augmenté grâce aux médecins généralistes, mieux formés au dépistage. Entre 1995 et 2005, le nombre de malades diagnostiqués a par exemple grimpé de 10%.
Comment est-il diagnostiqué ?
On pense au myélome lorsqu’au cours d’une électrophorèse, un examen biologique, on constate qu’un anticorps est plus présent que les autres. D’autres éléments peuvent alerter et faire penser à la maladie : des douleurs osseuses, des fractures… En cas de doute, les patients sont orientés vers des hématologues.
De nombreuses recherches ont permis un vrai progrès dans la prise en charge du myélome, avec de nouvelles molécules
Comment est traité le myélome ?
La particularité du myélome, c’est qu’on ne soigne pas tous les cas, surtout s’il est diagnostiqué tôt. La maladie n’est traitée que si le patient manifeste un ou plusieurs de ces symptômes : calcium (hypercalcémie), anémie, lésions rénales ou osseuses. Dans ce cas, en fonction de l’état du patient, divers traitements peuvent être envisagés et associés : chimiothérapie, autogreffe… Et dans le cas contraire, le patient peut vivre sans traitement, même s’il sera particulièrement surveillé.
La prise en charge des patients a-t-elle évolué ces dernières années ?
Oui, de nombreuses recherches ont permis un vrai progrès dans la prise en charge du myélome, avec de nouvelles molécules, des médecins généralistes mieux formés… Mais une chose importante à retenir est que c’est aujourd’hui une maladie qu’on ne réussit pas à guérir, une maladie chronique. On peut la maîtriser, mais par à-coups, il y a des rechutes. Toutefois, avec un diagnostic précoce et un bon suivi, de nombreux malades peuvent maintenir une bonne qualité de vie.
Bonjour
je suis un homme agé de 53 ans atteint d’un meylome mutiple à chaines légères kapa depuis 2010 avec une créat d’environ 400 mg/l .sachant que jai vécu ue auto en 2010 et ue allo (aprés la prise de velcade ) en 2012 qui a causé ue neuropatyhie périphérique ( deux pieds)
je souffre depuis surtout de 2 ou 3 ans d’une impuissance sexuelle presque totale (Troubles et abscence totale de l’érection ). jai pris un traitement EROS via une consultation d’un urologue mais sans accun effet .
j’éspere savoir votre avis qui me serait bénifique pour ue vie plus confortale.
Merci d’avance
Merci de tous ces renseignements sur le myelome multiple Une personne de ma famille en est atteint et cela nous permet de mieux connaitre cette maladie
Beaucoup de question sans réponse sur le Chlorite. Mon mari souffre dun cancer du rein depuis 2010 avec beaucoup de métastases osseuses hyper douloureuses doù prise de Skénan (morphine). La médecine « conventionnelle » ne pouvant plus lui proposer de nouveau traitement, son oncologue lui a conseillé de contacter le Docteur Schwartz doù traitement métabolique et chlorite depuis janvier 2018. Problème: le chlorite semble provoquer une augmentation des douleurs doù augmentation de la morphine. La situation est devenue tellement insupportable (alors que mon mari est très résistant à la douleur) quil a diminué puis arrêté le chlorite depuis le 20 février. Il faut reconnaitre que la métastase qui nous sert de marqueur, avait tout dabord diminué de taille mais que depuis 15 jours elle grossi de nouveau. Dans ce contexte, nous nous posons 2 questions sur le chlorite: 1. Chlorite et Morphine font-il bon ménage ? 2. Le Chlorite est-il bien adapté aux métastases osseuses ? Ceci étant, le docteur Schwartz que nous avons rencontré fin décembre nous a permis davoir une belle lueur despoir. La lecture de son livre nous a ouvert les yeux sur de nouveaux champs du possible. Vraiment Merci docteur Schwartz. cialis online