Des caméras intelligentes pour détecter les chutes des seniors
Souvent dramatiques, parfois même fatales, les conséquences des chutes chez les seniors peuvent aller de la fracture à l’accident mortel. Alors que 12 000 décès et 55 000 fractures du col du fémur liés à ces chutes sont recensés chaque année, des chercheurs se sont intéressés à des caméras intelligentes qui auraient la capacité de détecter ce type d’accident.
Les chutes : première cause de décès chez les seniors
Première cause de décès chez les plus de 65 ans, les chutes représentent un réel problème de santé publique. Sans parler des décès, les conséquences qu’entrainent parfois ces accidents peuvent aller bien au-delà des fractures et autres blessures physiques : elles provoquent bien souvent des altérations psychiques, comme la phobie de retomber, et psychomotrices. De plus, 40% des patients âgés hospitalisés pour cette raison nécessitent d’être orientés vers une institution spécialisée. Alors qu’un tiers des personnes de plus de 65 ans et la moitié de celles de plus de 80 ans font une ou voire plusieurs chutes par an, leur prise en charge coûterait alors près de 2 milliards d’euros chaque année.
Des caméras intelligentes surveillées par des aidants
Pour prévenir ce phénomène, le Pr. Thierry Dantoine, chef du pôle gériatrique du CHU de Limoges, s’est intéressé à la fiabilité des systèmes de Détection Systématique par Caméra Vidéo (DSCV), dont les caméras intelligentes LCS. Actives 24 heures sur 24, elles sont capables de détecter des comportements anormaux au sein de l’habitat, et d’en donner l’alerte en envoyant un signal vers une plateforme confidentielle de vidéo-vigilance surveillée par du personnel aidant.
Des stratégies de prévention mieux adaptées
Quelle que soit la gravité de la chute, qu’elle soit « molle » ou violente, elle sera systématiquement filmée et fera l’objet d’une alerte qui assure l’assistance d’un professionnel : « Plus la technologie permet d’intervenir tôt après la chute, en cas d’impossibilité de se relever, moins les conséquences physiques et psychologiques seront importantes », explique ainsi le Pr. Thierry Dantoine. L’hospitalisation, dont le coût moyen est de 8 000 euros, peut ainsi être évitée. Il faut également prendre en compte que moins la personne âgée reste au sol, moins elle risque une dégradation de son autonomie. De plus, ces systèmes permettent également de comprendre de manière précise l’origine de la chute. De fait, les aidants et médecins peuvent établir la stratégie de prévention la plus adaptée.
Alors qu’un tiers des personnes de plus de 65 ans et la moitié de celles de plus de 80 ans font une ou voire plusieurs chutes par an, leur prise en charge coûterait alors près de 2 milliards d’euros chaque année.
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