Varices : quel traitement choisir ?
Ce trouble veineux, que l’on appelle varice, toucherait près de 12 millions de personnes dans le monde entier. Gênantes et même douloureuses dans certains cas, les veines dilatées doivent parfois être complètement supprimées pour éviter tout risque de complication.
Si vous n’avez pas su prévenir les dilatations de vos veines, il vous est toutefois possible d’agir pour soulager vos maux et même vous soigner. Dans l’apparition de varices, ce qui joue le plus, c’est la prédisposition familiale et l’hérédité. D’autres facteurs vont venir multiplier les risques de développer ce trouble veineux comme par exemple une « activité de piétinement » au quotidien, une position statique tout au long de la journée ou encore la grossesse qui est également un moment de la vie qui favorise la survenue ou l’évolution des varices. Alors que les cas « légers » pourront se contenter de bas de contention ou d’antalgiques pour soulager les symptômes, les plus « sérieux », en revanche, vont avoir besoin d’une intervention plus poussée, allant, parfois, jusqu’à l’ablation totale de la veine mise en cause.
Varices : supprimer la veine pour écarter le risque
Si aujourd’hui, les phlébologues ont tendance à vouloir éviter la chirurgie en la remplaçant par de nouvelles techniques endoveineuses peu invasives et efficaces, parfois, lorsque les varices sont trop nombreuses et/ou trop étendues, une intervention chirurgicale peut encore être préconisée. La première, la plus « classique », se nomme stripping. Si cette méthode qui s’effectue sous anesthésie générale ou locale et qui consiste à retirer le vaisseau malade à l’aide d’électrodes chauffantes, a longtemps été plébiscité. Il existe aussi le système « closure » qui se traduit également par le fait de rendre la veinule inutile au sein du circuit sanguin mais, contrairement au stripping, sans la supprimer de l’organisme ! A l’aide d’un tube que les praticiens glissent dans la veine, les parois veineuses sont chauffées afin de provoquer une extrême rétractation qui va alors mener à l’obstruction complète. Ainsi, la veine ne joue plus aucun rôle puisque le sang ne circule plus à l’intérieur.
Pour les cas de varices « superficielles », les médecins peuvent pratiquer ce que l’on va appeler une phlébectomie
L’intervention au laser moins invasive
Pour les cas de varices « superficielles », les médecins peuvent pratiquer ce que l’on va appeler une phlébectomie. Après avoir incisé la peau sur 1 à 2 mm, le chirurgien « attrape » la ou les veines dilatées à l’aide de crochets, l’opération ne peut donc pas s’effectuer sur les réseaux veineux profonds. Finalement, c’est l’intervention au laser qui semble faire l’unanimité : prometteuse et non-invasive, ou très peu, cette pratique consiste à scléroser, c’est-à-dire obstruer, les veines déficientes grâce à une fibre optique délivrant un rayon laser. Cette dernière ne laisse que très peu, voire pas du tout, de cicatrices et le risque de récidive se voit diminuer.
En cas de varices, même profondes, la palette de traitements s’est largement développée ces dernières années. Mais, évidemment, agir en préventif est encore mieux quand le risque d’exposition au trouble veineux est prégnant.
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