Travail : les violences mentales en baisse

Les violences morales au travail ont diminué de 2013 à 2016 en France, période qui a vu les “comportements hostiles” reculer tout en restant “fréquents”, selon une enquête de la Dares publiée ce mercredi.
En 2016, 30% des salariés déclaraient avoir été victimes d’au moins un comportement hostile au travail, contre 37% en 2013, d’après cette étude du service de statistiques du ministère du Travail. Une baisse qui ne concerne toutefois pas les intérimaires, ni les salariés à temps partiel subi, qui, eux, disent avoir été davantage victimes de comportements hostiles. Par ce terme, on entend, une indifférence systématique (on fait toujours “comme si vous n’étiez pas là”) ou encore des critiques injustes, des humiliations, des moqueries, des propos obscènes ou dégradants, ou même des propositions insistantes à caractère sexuel.
Les femmes plus concernées que les hommes
Parmi les personnes concernées, les femmes “signalent plus souvent que les hommes” avoir été la cible d'”au moins un comportement hostile” : 31% des femmes et 28% des hommes disent en avoir été victimes en 2016. Les femmes déclarent “notamment plus souvent des comportements méprisants et des atteintes dégradantes” que leurs collègues masculins. L’insécurité socio-économique est un facteur de risque: 44% des salariés qui craignent de perdre leur emploi disent avoir subi “au moins un comportement hostile”, contre 30% pour l’ensemble des salariés.
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