Jamais sans mon téléphone ! Faites-vous partie des « nomophobes » ?
Nervosité, anxiété ou même crises de panique, la nomophobie est un mal moderne qui affecte de plus en plus de personnes. Il s’agit en fait de la peur d’être séparé de son téléphone portable ! A l’occasion de la journée sans portable, lumière sur cette affection méconnue mais désormais reconnue…
Raccourci de « No-Mobile-Phone-Phobie », le terme de « nomophobie », mentionné pour la première fois en 2008, désigne une personne qui perd ses moyens dès lors qu’elle ne peut plus accéder aux moyens de communication modernes : les téléphones portables, mais aussi les tablettes ou les PC. Pour ces dernières, une batterie déchargée, une mauvaise connexion réseau ou l’oubli de l’appareil sont autant d’occasions d’entrer dans un état de grande nervosité, d’anxiété et même de faire des crises de panique !
Un trouble insidieux…
Une addiction difficile à diagnostiquer puisqu’elle se manifeste insidieusement, et au fur et à mesure du temps. Au départ, le sujet peut avoir une utilisation tout à fait « normale » de son Smartphone, c’est-à-dire émettre et recevoir des appels jusqu’au moment où le besoin d’être joignable en permanence relève presque pour lui de la nécessité absolue. Dès lors, « l’accroc » est « connecté » en permanence, son kit main libre sans cesse greffé à l’oreille tandis même qu’il reste à l’affût de la moindre notification qu’il lui paraît indispensable de consulter.
Une véritable drogue qui crée un manque
Oui, mais alors, quels sont les véritables symptômes de cette affection ? Les nomophobes sont, par exemple, ceux qui vérifient en permanence et de façon excessive leurs textos ou les réseaux sociaux. C’est le cas bien sûr de nombre de personnes qui ne sont pas pour autant addicts. En réalité, il faut commencer à s’inquiéter dès lors que cette « habitude » entraîne des difficultés à s’impliquer dans les tâches du quotidien, qu’elle déclenche des comportements de panique, que la personne ressent un état de souffrance sans son portable, qu’elle est incapable de faire face à ce manque, et se sent privée de sa liberté.
Qui est concerné ?
Un trouble qui affecte plus particulièrement les adolescents, les jeunes adultes et les cadres dynamiques, les uns craignant d’être isolés du groupe sans accès à leurs réseaux sociaux habituels, les autres craignant d’êtres moins performants au travail. Quoi qu’il en soit, l’addiction peut se traiter grâce aux thérapies, à la relaxation ou aux médicaments. En la matière, mieux vaut éviter les anxiolytiques et privilégier la phytothérapie pour une prise en charge plus naturelle. Et puis gardons en tête que longtemps, très longtemps, l’humain a vécu sans téléphone dans sa poche, et qu’il ne s’en portait finalement pas plus mal, non ?
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