L’allaitement : bon pour bébé, maman et… l’économie !
L’OMS dit de l’allaitement maternel qu’il est l’un des moyens les plus efficaces pour préserver la santé d’un nourrisson et améliorer sa survie. L’Organisation dit aussi, qu’à ce titre, la pratique est bonne pour l’économie. Explications.
Régulièrement, l’OMS rappelle les fondamentaux : « Si chaque enfant était mis au sein dans l’heure qui suit la naissance, si on ne lui donnait que du lait maternel pendant les six premiers mois et si l’allaitement maternel était maintenu jusqu’à l’âge de deux ans, on sauverait près de 800 000 vies d’enfants chaque année ». Mais l’aspect économique mériterait, lui aussi, d’être souligné. Une étude publiée le mois dernier atteste qu’un allaitement prolongé pourrait faire économiser des milliards de dollars aux systèmes de santé à l’échelle planétaire grâce à son rôle de protection contre certaines maladies infantiles.
« Seul un enfant sur trois est allaité exclusivement »
Seul un enfant sur cinq est allaité jusqu’à ses douze mois dans les pays riches tandis que seul un enfant sur trois est allaité exclusivement les six premiers mois de son existence dans les pays à revenus faibles ou moyens », indique la revue médicale britannique The Lancet. Or le lait maternel couvre tous les besoins alimentaires du nourrisson durant les six premiers mois, et c’est pour cela d’ailleurs que L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande vivement un allaitement maternel « exclusif » jusqu’à l’âge de six mois et un allaitement partiel jusqu’à deux ans.
Dans les pays riches, l’allaitement réduit de plus d’un tiers la mort subite du nourrisson
Le nourrisson ne serait pas le seul « bénéficiaire » de l’allaitement. En effet, on prête à cette pratique bien des vertus comme, par exemple, son pouvoir de réduire les risques de cancer, et même de prévenir le décès de près de 20 000 mères chaque année et ce, contrairement aux idées, pas seulement dans les pays pauvres. Ainsi, dans les pays riches, l’allaitement réduirait de plus d’un tiers la mort subite du nourrisson. Dans les pays pauvres ou aux revenus moyens, environ la moitié des épidémies de diarrhée et un tiers des infections respiratoires pourraient être évités grâce à l’allaitement…
l’allaitement d’un point de vue économique…
Par ailleurs, il apparaitrait qu’en portant à 90% le taux d’allaitement exclusif jusqu’à six mois aux Etats-Unis, en Chine et au Brésil et à 45% au Royaume-Uni, cela entraînerait une diminution des coûts de traitements des maladies infantiles courantes comme notamment la pneumonie, la diarrhée ou même l’asthme. Des chiffres très significatifs puisqu’au au niveau des systèmes de santé, l’allaitement pourrait mener à une économie d’au moins 2,45 milliards de dollars aux Etats-Unis, de 29,5 millions au Royaume-Uni, de 223,6 millions en Chine et de 6 millions au Brésil.
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