Zika : l’ONU demande l’accès à la contraception et l’avortement

Face au virus, menaçant, notamment pour les futures mères, l’Organisation des Nations unies (ONU) demande aux pays touchés par Zika d’autoriser l’accès des femmes à la contraception et à l’avortement.

Les femmes enceintes dans la ligne de mire

Depuis sa réapparition en 2015 sur le continent américain, le virus Zika a fait des dégâts considérables. Pour les femmes enceintes, par exemple, une piqûre du moustique peut être cause de malformations graves chez le fœtus. Et, si le choix de l’avortement semble alors légitime, reste que certains pays, comme le Brésil, en refusent l’accès, obligeant alors certaines femmes à pratiquer des avortements illégaux, low-cost…

Un droit d’accès à un contraceptif et à l’avortement

Face à ce fléau grandissant, l’Organisation des Nations unies (ONU), incite donc fortement les pays où le virus Zika sévit à autoriser l’accès des femmes à la contraception et à l’avortement. Le Haut-commissariat aux droits de l’Homme vise en particulier les Etats d’Amérique du Sud, où bon nombre de pays n’autorisent ni l’IVG, ni la pilule contraceptive. Sur ces territoires, il est donc « simplement » déconseillé aux femmes de tomber enceintes à cause du risque auquel le virus expose.

Face à ce fléau grandissant, l’Organisation des Nations unies (ONU), incite donc fortement les pays où le virus Zika sévit à autoriser l’accès des femmes à la contraception et à l’avortement

Une recommandation qui n’est pas suffisante, selon Cécile Pouilly, la porte-parole de l’ONU : « Comment peuvent-ils demander à ces femmes de ne pas tomber enceintes, mais ne pas leur offrir la possibilité d’empêcher la grossesse ? ». Le virus est fortement soupçonné d’avoir un lien avec l’apparition de microcéphalies, une malformation congénitale dont souffrent les enfants nés avec un cerveau anormalement petit. Une complication très grave, qui nécessite une prise en charge extrêmement pointue.

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