Journée mondiale du vitiligo : c’est quoi, cette maladie ?

Caractérisé par l’apparition de plaques blanches sur la peau le vitiligo est une dermatose qui touche entre 0,5 et 2 % de la population… Winnie Harlow et ses plus de 10 millions de followers sur les réseaux sociaux ont popularisé cette pathologie et en France jusqu’à 1,2 million de personnes en sont touchées.

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Si l’hérédité serait en cause, l’origine exactes du vitiligo n’a pas été clairement identifiée. Le vitiligo se présente sous la forme de tâches, indolores et non contagieuses, conséquence de la dépigmentation de la peau. Il en existe deux formes : le vitiligo généralisé (« vitiligo vulgaire »), avec des plaques nombreuses, des deux côtés du corps, généralement symétriques qui peut évoluer et aboutir à une dépigmentation quasi totale (« vitiligo universalis ») et le vitiligo segmentaire, avec une dépigmentation unilatérale et localisée à une zone du visage, du tronc ou des membres qui n’évolue pas. Le diagnostic du vitiligo est fait par une simple observation clinique en présence de taches nombreuses et symétriques. Il est très difficile voire quasiment impossible de prédire l’évolution d’un vitiligo. Tout est possible : il peut ne pas bouger, ou au contraire s’étendre, et même régresser s’il est traité. Il n’entraîne aucune comorbidité, complications, ou d’atteinte à d’autres organes. 

La recherche et les traitements avancent

Afin de repigmenter les zones décolorées de la peau, un des traitements consiste à les exposer aux UVB, soit en allant au soleil, soit par séances de photothérapie, en cabinet de dermatologie. Cela fonctionne particulièrement bien sur les visage mais il faut savoir être patient et compter sur un traitement entre 6 mois et 2 ans pour une efficacité durable. Évidement, plus le traitement débute tôt dans l’avancée de la pathologie, plus il sera efficace. La photothérapie peut être associée à des crèmes ou traitements oraux.

Les dernières recherches mettent en lumière l’influence du microbiote dans le déclenchement de la maladie et l’on comprends de mieux en mieux les cauces de déclenchement de celle-ci.

Le vitiligo n’entraîne aucune comorbidité, complications, ou d’atteinte à d’autres organes.

Un impact psychologique à ne pas négliger

Véritable ambassadrice d’une acceptation bienveillante des maladies de la peau, Winnie Harlow a contribué à faire connaître cette particularité et défendre son corps dans son unicité et sa beauté. Il ne faut pas pour autant occulter les souffrances que peuvent ressentir les personnes touchées par un vitiligo moins facile à vivre pour elles.