Un « centre de contrôle de la douleur » dans le cerveau ?
Des chercheurs américains du CNRS on identifié « un centre de contrôle de la douleur » dans le cerveau humain. Ainsi, nous produirions nous-mêmes un liquide capable « d’endormir » la souffrance. Explications.
Un cerveau qui contrôle lui-même la douleur
Ce n’est point un secret : le corps humain est une machine si bien ficelée qu’il en devient fascinant. Grâce à la recherche, chaque jour est ainsi l’occasion de découvertes incroyables… C’est ainsi que des scientifiques du CNRS ont réussi à identifier de petits neurones, situés dans la région du cerveau nommée hypothalamus, ayant la capacité d’inhiber la douleur.
Lorsque nous subissons une brûlure, une coupure, ou autre blessure du quotidien, l’information est envoyée à notre cerveau, qui nous renvoie alors une sensation de douleur aiguë ou une sensibilisation inflammatoire
Un liquide responsable de la perception des souffrances
Notre cerveau posséderait donc un « centre de contrôle de la douleur ». Pour comprendre le mécanisme, imaginez-vous : vous vous brûlez, vous souffrez. Beaucoup, pour certains et moins pour d’autres. Pourtant, nous avons tous un point commun : c’est notre hypothalamus qui contrôle ce ressenti. Lorsque nous subissons une brûlure, une coupure, ou autre blessure du quotidien, l’information est envoyée à notre cerveau, qui nous renvoie alors une sensation de douleur aiguë ou une sensibilisation inflammatoire. Mais entre temps, des neurones (ceux identifiés dans l’étude) ont libéré dans notre sang et la moelle épinière une substance naturelle appelée ocytocine, responsable de la perception de la douleur, qui va alors avoir la capacité de la diminuer…
Une piste de traitement contre la douleur ?
Nous produisons donc nous-même notre propre liquide capable « d’endormir » la douleur. Les chercheurs à l’origine de cette nouvelle étude entretiennent donc l’espoir de trouver un jour « des marqueurs génétiques capables d’activer ou inhiber de manière spécifique ces neurones », ce qui pourrait permettre, à terme, de traiter plus facilement les patients en souffrance du fait de certaines maladies. Une alternative aux médicaments qui limiterait considérablement les effets secondaires qui figurent parmi les premières causes de la non observance des traitements…
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