Schizophrénie paranoïde : ces délires à prendre au sérieux

La schizophrénie touche environ 1% de la population mondiale. En France, il est question de 450 000 patients. Si l’on parle de la schizophrénie de manière générale, il faut savoir qu’il en existe plusieurs formes. La plus connue d’entre elles est la schizophrénie paranoïde.
Les délires paranoïdes
Il existe plusieurs sous-types de schizophrénie. Parmi ces derniers se trouve notamment la schizophrénie paranoïde, également nommée « schizophrénie de type paranoïaque », selon la définition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Parmi les symptômes les plus souvent observés se trouvent, en premier lieu, les hallucinations auditives et les délires paranoïaques. Ce sont justement ces « délires » qui permettent de différencier la forme paranoïde des autres sous-catégories de la maladie. Le patient empreint de cette paranoïa montre des signes assez clairs de troubles de la perception : il pense que le monde qui l’entoure cherche à lui nuire ; cela peut le conduire à se faire du mal à lui-même et à en faire aux autres.
Etre convaincu d’avoir des “super pouvoirs”, d’être “espionné”, “persécuté”
Aucune preuve, aucun argument ne peut alors être capable de « démonter » ou de détruire la croyance du patient lorsqu’il est dans cet état. Irrationnels, ses délires peuvent aller du sentiment de persécution aux illusions de grandeur. Chef du service de psychiatrie du centre médico-psychologique au CHU de Clermont-Ferrand, le Pr. Pierre-Michel llorca explique : “Le malade va être convaincu, par exemple, que Dieu lui a confié une mission et donné des super pouvoirs ou encore être persuadé que la CIA veut le tuer…” Des exemples qui peuvent prêter à sourire mais qui, quand ils concernent votre entourage, ont plutôt tout d’alarmant.
“Je suis passée de l’amusement à l’angoisse”
Charlotte explique ainsi comment, avec son amie, Natacha, elle est passée de l’amusement à l’angoisse : “Quand, j’ai recommencé à fréquenter cette ancienne camarade d’école, je plaisantais souvent de son comportement que je jugeais alors original. Quand elle venait chez moi, et cachait son téléphone dans la salle de bain m’expliquant qu’elle était écoutée, je souriais sans vraiment chercher à comprendre, pensant juste qu’elle voulait se rendre intéressante. En réalité, ce qui m’inquiétait le plus c’était son incapacité à conserver un travail. Et, systématiquement, les raisons qui la faisaient quitter un poste étaient toujours les mêmes : un employeur malhonnête, responsable de malversations et d’espionnage industriel. Et puis, il y a eu d’autres comportements qui m’on fait comprendre que quelque chose clochait et surtout, que potentiellement, elle se mettait en danger, comme ce jour, où elle a passé tout un week-end avec un garçon rencontré quelques minutes avant au détour d’un trottoir. Finalement, c’est allé tellement loin (nombreuses plaintes au commissariat contre des voisins espions) que sa mère a commencé à s’en inquiéter. Elle est donc allée consulter et le verdict est tombé : schizophrénie paranoïde.”
Les hallucinations auditives
En plus des délires, le patient atteint de schizophrénie sous sa forme paranoïde peut souffrir également d’hallucinations auditives. La personne entend alors des voix ou des sons qu’elle croît réels alors même qu’ils n’existent pas. Des voix qui peuvent continuellement formuler des critiques ou faire des commentaires cruels sur des fautes réelles ou imaginaires. Des voix qui peuvent aussi commander de faire des choses qui peuvent être nocives pour le malade ou pour son entourage. Il faut savoir aussi que ces hallucinations peuvent toucher les 4 autres sens humains : le patient peut, par exemple, voir des choses qu’il est le seul à voir, ou même avoir des sensations « bizarres » sur la peau alors même que rien ne se passe…
La schizophrénie est classée parmi les 10 maladies les plus invalidantes par l’Organisation mondiale de la Santé, notamment, parce qu’elle isole presque totalement les patients qui en sont atteints
Un diagnostic posé au bout d’un mois
La schizophrénie est classée parmi les 10 maladies les plus invalidantes par l’Organisation Mondiale de la Santé, notamment, parce qu’elle isole presque totalement les patients qui en sont atteints. La maladie survient le plus généralement à l’adolescence et peut durer toute une vie.
Le patient peut aussi adopter un comportement catatonique, c’est-à-dire un état de stupeur et de passivité entremêlé d’excitations inopinées
Pour poser un diagnostic, les médecins doivent observer certains symptômes chez le patient, durant un certain temps. Par exemple, la personne surveillée doit présenter deux ou plusieurs des symptômes de base de la schizophrénie pendant au moins un mois comme les délires, les hallucinations, un discours désorganisé voire même incohérent. Le patient peut aussi adopter un comportement catatonique, c’est-à-dire un état de stupeur et de passivité entremêlé d’excitations inopinées ; il peut également présenter des symptômes négatifs. Ces derniers se traduisent par le déclin des fonctions cognitives : défauts de concentration, pauvreté du langage, troubles du comportement moteur etc…
Traiter la schizophrénie paranoïde
La schizophrénie paranoïde nécessite ainsi un traitement régulier et très rigoureux. Le traitement à base de neuroleptiques permet de stabiliser la maladie et, ainsi, d’assurer au patient une vie relativement normale. L’état du malade exige tout de même un suivi constant de la part d’un médecin, psychiatre ou d’un psychothérapeute ainsi que l’observance médicamenteuse. En effet, l’arrêt du traitement a été identifié comme une des causes principales des rechutes. La famille et l’entourage jouent également un rôle important dans la vie du patient atteint de schizophrénie. Une des difficultés principales rencontrées chez bon nombre de schizophrènes mais pas tous, c’est un déni de la maladie qui peut parfois mener à un refus de suivre le traitement rigoureusement ou une hospitalisation non-comprise et donc mal reçue par le patient.
L’état du malade exige tout de même un suivi constant de la part d’un médecin, psychiatre ou d’un psychothérapeute ainsi que l’observance médicamenteuse
Il faut savoir, en tout cas, qu’il s’agit d’une maladie qui évolue au long cours. Chez les 2/3 des patients, elle va se manifester de façon chronique par poussées ou en continu. Mais il est 1/3 des malades auprès desquels on observe une rémission réelle des symptômes avec une réinsertion sociale possible et observable.
[…] depuis septembre 2016 ici (et qui a bien vu, en septembre 2017, que je n’ai jamais été « schizophrène paranoïde », mais bien « autiste Asperger ») de diviser par 2 la dose de mon traitement. Et de voir ce […]
bonjour ,mon fils a 42 ans, il a des hallucinations il me fait peur pour lui et les autres que faire ,chaque fois qu il trouve du travail il n arrive pas a ce concentre ,il se leve la nuit pour fumer certainement pas que du tabac ,je suis sa mere cela me mets tres mal ,merci de me repondre
Je voudrais être recontacter pour comprendre mais paranoïa et la folie persecutoires que j’ai par la cause de personnes qui m’ont violé agressé psychologiquement un groupe qui m’ont fait subir une persecution parce que il voulaient juger de la mitomanie venue des menaces que j’ai développées aujourd’hui de leurs insulte j’ai commis des fautes comportementales qui me laisse dans une personnalité irréversible avec un sentiment de dégoût face à l’amour parce que de leurs psychologies de meute il m’ont poussé à faire des choses que je voulais pas faire ou je me sentais pris en otage parce qu’ils m’avaient menacer si j’allais voir la police moi et ma mère je voudrais être aider pour les voies que j’entends et qui fond des allusions de culpabilité ou je subissais un harcèlement journalier merci
Bonjour, le mieux pour toi serait de consulter au plus vite un psychothérapeute qui pourra t’aider entre autres à comprendre que les personnes qui t’entourent ne te veulent pas de mal.