Grossesse : gare à la consommation de poisson !
Déjà en 2013, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail publiait une liste de recommandations spécifiques quant à la consommation de poisson chez la femme enceinte et l’enfant. Une nouvelle étude met aussi en garde contre, cette fois, son éventuel lien avec le surpoids et l’obésité.
En effet, manger du poisson plus de trois fois par semaine pendant une grossesse pourrait accroître les perturbations endocriniennes chez l’enfant, selon une recherche américaine puisque les poissons sont une source courante de polluants organiques. Ils peuvent donc être toxiques pour l’organisme et c’est pourquoi une exposition trop fréquente à cet aliment pourrait contribuer au développement de l’obésité dans l’enfance ou à des troubles de la croissance, selon des chercheurs dont les travaux sont parus dans le Journal of the American Medical Association Pediatrics.
Un lien de causalité établi
C’est en analysant les données provenant de 26 184 femmes enceintes et de leurs progénitures, six ans après leur naissance, en Europe et aux Etats-Unis que les chercheurs ont pu établir un lien de cause à effet entre la consommation maternelle de poisson et la croissance de l’enfant ainsi que l’incidence sur le surpoids et l’obésité. Parmi les 8 215 enfants suivis dans l’étude, dont les mères consommaient du poisson trois fois ou plus par semaine, 4 987 d’entre eux (soit 19,4%) et 3 476 (soit 15,2%) étaient en surpoids ou obèses entre 4 et 6 ans. « La contamination des poissons par des polluants dans l’environnement pourraient être une explication de ces effets observés », en ont ainsi conclu les auteurs de l’étude. Pour autant, les résultats ne tiennent pas compte des différents types de poissons, du mode de préparation et de leur provenance. Déjà en 2013, l’Anses ( Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) publiait certaines recommandations spécifiques de consommation pouvant s’appliquer notamment à certaines populations sensibles, rappelant que « certains poissons sont déconseillés pour les femmes enceintes et allaitantes car ils contiennent une plus grande quantité de substances toxiques ».
Découvrir le tableau des recommandations de l’ANSES
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