Cancer : vers une meilleure prise en charge ?

Et si le cancer n’empêchait plus de procréer ? Et si les patients atteints étaient pris en charge rapidement ? Et si les patients en rémission n’étaient plus laissés-pour-compte une fois l’orage passé ? 

Le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, a fait une annonce qui redonne de l’espoir en évoquant sa volonté d’une meilleure prise en charge des patients atteints de cancer, non seulement au niveau de la rapidité des soins mais aussi lors de la période de rétablissement, « l’après-maladie ». Il prévoit de laisser la possibilité de « préserver ses gamètes » afin d’avoir recours à la fécondation in-vitro et, ainsi, concilier cancer et procréation.

Des mesures intéressantes

« Nous cherchons à être les meilleurs élèves du plan cancer » : c’est ce qu’avait affirmé François Hollande, il y deux ans. Cependant, pour Martin Hirsch, de nombreux problèmes limitent l’efficacité de prise en charge. En premier lieu, la rapidité et, sur cette question, le directeur général de l’AP-HP est formel : « Tout le temps perdu est aussi une perte de chances ». C’est pourquoi d’ici la fin de l’année, il sera possible de prendre rendez-vous directement en ligne ou via son médecin traitant, avec une garantie « d’être pris en charge dans les 48 heures, toute l’année, vacances d’été incluses ».

Nous cherchons à être les meilleurs élèves du plan cancer : c’est ce qu’avait affirmé François Hollande, il y deux ans

Des services adaptés à tous, pour toutes les situations

Autre annonce forte, également, la volonté d’adapter les soins en fonction des patients. Personne ne sera oublié. Preuve en est, ce premier site qui expérimente un système de garde d’enfants « pour les mamans qui viennent régulièrement à l’hôpital pour un traitement ». Les patients en rémission sont aux aussi concernés car, la seconde priorité c’est « de penser d’emblée à la vie après le cancer ». Pour cela, Martin Hirsch garantit également la possibilité d’une reconstruction mammaire sans reste à charge, « alors qu’une femme sur cinq doit actuellement y renoncer pour des raisons financières ».

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