Mort de Simone Veil : disparition d’une grande dame
Alors que le 17 janvier dernier étaient fêté les 42 ans de la légalisation de l’IVG (1975), nous venons d’apprendre avec une immense tristesse le décès de Simone Veil, celle qui s’était battue seule contre tous pour accorder aux femmes, un droit devenu aujourd’hui fondamental.
Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a souhaité exprimer sa très vive émotion et sa profonde tristesse à l’annonce de la disparition de Simone Veil, rendant ainsi hommage « à la femme de conviction, à l’européenne engagée et à la ministre courageuse qui a mené le combat en faveur des droits des femmes. » Agnès Buzyn se rappellera de Simone Veil comme d’un exemple de ténacité et de droiture dans la conduite de réformes qui ont profondément changé la vie des concitoyens.
La légalisation de l’IVG
On se rappellera surtout de Simone Veil comme celle qui en 1974, alors ministre de la Santé, défendit avec force et détermination la légalisation de l’IVG face à une assemblée d’hommes tellement hostiles. A l’époque, l’avortement était illégal, en effet, et donc même passible de prison tandis que les actes clandestins coûtaient la vie à plusieurs centaines de femmes chaque année.
L’an dernier, 211 900 femmes en France ont eu recours à une interruption volontaire de grossesse (IVG), parfois dans la douleur morale, ou physique mais en tout cas par droit de disposer de leur corps comme bon leur semble. Rappelons qu’avant la promulgation du droit à l’IVG « 300 000 avortements, chaque année, mutilaient les femmes de ce pays », rappelait Simone Veil le 26 novembre 1974 lors de sa tribune de l’Assemblée nationale pour défendre son texte de loi.
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