Maladie de Crohn : les efforts de la recherche se poursuivent
La maladie de Crohn appartient à la famille des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) regroupant la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique. En constante augmentation, on estime à 128 000 le nombre de patients souffrant de la maladie de Crohn en France en 2016 (1) .
La maladie de Crohn est une maladie sévère, caractérisée par une inflammation chronique pouvant atteindre n’importe quelle partie du tube digestif, s’accompagnant souvent de diarrhées, douleurs abdominales, nausées, vomissements et de douleurs péri-anales (2) . Ces complications font de cette maladie un véritable fardeau pour les patients.
Outre les manifestations digestives, la maladie peut s’accompagner de manifestations extra-intestinales (articulaires, cutanées, oculaires…) (2) . La maladie de Crohn peut apparaître à tout âge, même s’il existe un pic d’apparition autour de 20-30 ans (3) . Depuis quelques années, grâce à une meilleure connaissance de la pathologie, le parcours de soins des patients s’est fluidifié, même si l’orientation vers le gastroentérologue peut être retardée en l’absence de diagnostic évident. L’annonce de la maladie est souvent vécue comme un choc, d’où l’importance de l’accompagnement des patients.
Si les traitements médicamenteux permettent de soulager et de réduire les symptômes, la chirurgie peut s’avérer nécessaire lorsque ceux-ci ne sont plus contrôlés, ou en cas de complications. Jusqu’à 75% des patients devront ainsi recourir à la chirurgie à un moment de leur vie (4).
La recherche Janssen se poursuit
La maladie de Crohn est par nature une maladie qui se manifeste par poussées difficiles à prévoir et à contrôler. Le traitement vise ainsi la diminution de ces poussées et, si possible, la rémission de la maladie. La prise en charge est souvent multidisciplinaire en fonction du tableau clinique et des éventuelles maladies associées. Gastroentérologues -en ville ou à l’hôpital-, chirurgiens, rhumatologues, dermatologues, médecins généralistes et psychologues peuvent ainsi intervenir. De plus, l’hygiène de vie étant essentielle, tabacologues et nutritionnistes pourront également jouer un rôle. Au centre de ce parcours de soins, le patient doit être acteur de sa prise en charge.
Aujourd’hui, il existe encore un besoin médical non couvert dans la maladie de Crohn. En effet, certains patients ne répondent pas aux traitements existants ou ces traitements perdent de leur efficacité au cours du temps. En fonction des différents traitements, on estime aujourd’hui que 30 à 40% des patients souffrant de la maladie de Crohn échappent au traitement au cours du temps (5) .
Ainsi, de nouvelles alternatives thérapeutiques sont nécessaires afin de permettre à ces patients de vivre une vie normale. C’est pourquoi Janssen a élargi son domaine de recherche pour inclure d’autres cibles prenant en compte les mécanismes inflammatoires dans les maladies autoimmunes. En collaboration avec des partenaires du milieu universitaire et de la biotechnologie, Janssen s’engage donc à développer de nouvelles options thérapeutiques avec l’objectif de pouvoir apporter un traitement à chaque patient.
1 Blotière P-O., Rudant J., Barré A., Racine A., Weill A. Peyrin-Biroulet L., Carbonnel F. and Alla F. (2016). Conditions of prescription of anti-TNF agents in newly treated patients with inflammatory bowel disease in France (2011–2013). Digestive and Liver Disease ; 48: 260 – 265. / 2 HAS. Guide – Affection de longue de durée. Maladie de Crohn. Mai 2008. / 3 Benedini V, Caporaso N, Corazza G-R, Rossi Z., Fornaciari G., Cottone M., Frosini G., Caruggi M., Ottolini C., and Colombo G.L., on behalf of the COSMO Study Group Burden of Crohn’s disease : economics and quality of life aspects in Italy. ClinicoEconomics and Outcomes Research ; 4 :209-218 / 4 Latella G, Cocco A, Angelucci E, Viscido A, Bacci S, Necozione S, Caprilli R. (2009). Clinical course of Crohn’s disease first diagnosed at surgery for acute abdomen. Digestive and Liver Disease ; 41: 269 – 276. / 5 Panaccione, P. (2010). Optimal use of biologics in the management of Crohn’s disease. Therap Adv Gastroenterol ; 3(3): 179–189.
PHFR/INS/0916/0015
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