Zika : le Brésil rouvre le débat sur l’avortement
Avorter préventivement, aux dépens des mœurs du pays, ou bien risquer des complications fœtales ? Etrange dilemme, malheureusement au goût du jour. Au Brésil, la crainte du virus Zika a rouvert le débat sur l’avortement.
Avorter ou risquer de donner naissance à un enfant malformé ? Le virus Zika aura réussi à chambouler les mœurs du plus grand pays catholique du monde. Certaines Brésiliennes ont préféré opter pour un avortement clandestin après avoir été piquées par un moustique plutôt que de faire courir le moindre risque à leur bébé.
Depuis le mois d’octobre dernier, plus de 404 cas de bébés nés avec une microcéphalie ont été recensés au Brésil. De plus, 3 670 autres cas suspects ont été associés à Zika, ce qui fait du Brésil le pays le plus touché par le virus
Un groupe de militants en faveur de l’avortement
Seulement voilà, un avortement clandestin peut aussi présenter des risques. C’est ainsi qu’un groupe de militants, constitué d’avocats et de médecins, a soumis une demande auprès de la Cour suprême afin qu’elle autorise l’interruption de grossesse dans des cas de microcéphalie, mais aussi lorsque des femmes enceintes infectées par le virus Zika ne veulent pas mener à terme leur grossesse. Jusqu’ici, la loi brésilienne ne permet d’avorter qu’en cas de viol ou lorsque la vie de la mère est en danger.
Le pays le plus touché
Depuis le mois d’octobre dernier, plus de 404 cas de bébés nés avec une microcéphalie ont été recensés au Brésil. De plus, 3 670 autres cas suspects ont été associés à Zika, ce qui fait du Brésil le pays le plus touché par le virus.
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