Virus Zika : « Une urgence de santé publique de portée mondiale »
L’organisation mondiale de la Santé (OMS) l’a officiellement annoncé, à Genève ce lundi : l’épidémie du virus Zika est devenue « une urgence de santé publique de portée mondiale ».
Agir rapidement
L’organisation mondiale de la Santé (OMS) tire la sonnette d’alarme. Le cap épidémique étant passé, le virus Zika constitue une « urgence de santé publique de portée mondiale », il est important de passer à la vitesse supérieure et d’agir au plus vite. A l’issue d’une réunion exceptionnelle de son comité d’urgence, l’OMS soupçonne un lien de causalité entre le virus, transmis par un moustique, et la hausse exceptionnelle et soudaine de cas de microcéphalie en Amérique du Sud. Si le lien de cause à effet n’a pas encore été scientifiquement prouvé, mais il reste fortement suspecté.
Un virus causant la microcéphalie
La microcéphalie est une malformation congénitale dont souffrent les enfants nés avec une tête et un cerveau anormalement petits. Au Brésil notamment, plus de 4 000 enfants ont déjà été infectés en l’espace de trois mois seulement. Le virus est devenu, en peu de temps, une menace majeure pour la santé mondiale et les autorités sanitaires « s’accordent sur le besoin urgent de coordonner les efforts internationaux pour poursuivre les investigations et comprendre mieux cette relation », selon Margaret Chan, directrice de l’OMS.
Le mieux, pour le moment, est encore de s’éloigner des eaux stagnantes, où les moustiques prolifèrent, et d’utiliser des répulsifs et des moustiquaires pour se protéger des piqûres.
S’éloigner des eaux stagnantes et utiliser des répulsifs
L’inquiétude est d’autant plus importante qu’à ce jour, aucun vaccin ni test fiable n’ont encore été mis au point pour s’immuniser et se prévenir de l’infection. Cependant, l’OMS s’abstient pour le moment de formuler des recommandations concernant les voyages dans les zones affectées par le virus Zika. Le mieux, pour le moment, est encore de s’éloigner des eaux stagnantes, où les moustiques prolifèrent, et d’utiliser des répulsifs et des moustiquaires pour se protéger des piqûres.
De son côté, Marisol Touraine s’est également prononcée sur le sujet et a réaffirmé à l’occasion d’un point de situation sur la maladie à virus Zika le 3 février dernier que sa volonté n’est pas « d’alarmer » mais bien « d’informer et de protéger (…). Face à une situation d’alerte, tout est mis en œuvre pour garantir la sécurité de nos compatriotes et la protection des femmes enceintes, pour qui le risque est très élevé. »
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