Le tabac : 1ère cause de cancer évitable
Depuis toujours, le tabac et le cancer entretiennent une relation très intime… Sans tabac, environ un cancer sur trois pourrait être évité.
Fumeurs comme non-fumeurs, tabagisme actif comme passif, personne n’est épargné. En moyenne, les autorités sanitaires considèrent que 30% des cancers enregistrés sont directement liés au tabac… Première cause évitable de survenue de cancer, le tabac tue : son arrêt est ainsi recommandé pour s’épargner un cancer (notamment du poumon), mais aussi bien d’autres pathologies comme la BPCO, pour ne citer qu’elle. Mais on sait que le tabac représente un facteur de risque important dans bien des maux, les maladies cardio-vasculaires, par exemple.
En moyenne, les autorités sanitaires considèrent que 30% des cancers enregistrés sont directement liés au tabac…
En se consumant, la cigarette, le cigare et autres produits de tabac, dégagent un grand nombre de substances toxiques et chimiques, résolument délétères comme le benzopyrène qui figure parmi les goudrons et dont chaque cigarette libère 10 mg environ ou encore les nitrosamines, des substances présentes dans le tabac mais aussi sa fumée qui se déposent dans les tapis, moquettes et provoquent cette odeur de tabac froid bien connue. Sans oublier, non plus, les aldéhydes dont chaque cigarette contient environ 0,1 mg. Sachons aussi qu’une cigarette fumée dégage 1 milliard de particules qui se déposent dans les poumons des fumeurs, et favorisent aussi la maladie. A l’origine de nombreuses pathologies respiratoires, on impute aussi au tabac des responsabilités dans les cancers du larynx, des bronches et même de la bouche.
En se consumant, la cigarette, le cigare et autres produits de tabac, dégagent un grand nombre de substances toxiques et chimiques, résolument délétères comme le benzopyrène qui figure parmi les goudrons ou encore les nitrosamines, sans oublier, non plus, les aldéhydes
Pour les autres formes de cancers (col de l’utérus, oesophage, vessie, voies digestives etc.), évidemment, le tabac n’aide pas. En effet, s’il ne les provoque pas directement, on dit quand même qu’il peut contribuer à leur apparition. De quoi démontrer la violence et le caractère agressif du tabac et l’influence néfaste qu’il exerce sur l’organisme.
Tabac et cancer : des signes annonciateurs qu’il faut surveiller
Et il ne faut pas attendre « les symptômes » pour se lancer dans un sevrage tabagique. Oui, mais alors, quels sont ces signes qui doivent nous mettre en alerte ? Tousser régulièrement, ressentir le besoin de cracher, faire des bronchites chroniques à répétition sont bien des signaux d’alarme qu’il faut absolument prendre en considération et nous pousser vivement à aller consulter un médecin.
Un nécessaire suivi médical
Le tabagisme est une dépendance que l’on peut comparer à celle liée à l’héroïne ou à la cocaïne Dès lors, pas facile d’arrêter quand le corps et l’esprit se liguent pour demander utout son contraire. Mais quand il s’agit d’éviter le risque de cancer, le jeu en vaut sûrement la chandelle… Plusieurs méthodes de « sevrage tabacologique » existent pour permettre aux fumeurs de sortir de leur accoutumance. Un professionnel de santé saura déterminer le stade de dépendance et, donc, adapter le traitement thérapeutique et psychologique pour amener doucement le patient sur le chemin de l’arrêt.
Tousser régulièrement, ressentir le besoin de cracher, faire des bronchites chroniques à répétition sont bien des signaux d’alarme qu’il faut absolument prendre en considération
Les substituts nicotiniques comme les patchs ou les gommes à mâcher ont notamment prouvé leur efficacité puisqu’ils diminuent les symptômes de dépendance physique. Les thérapies comportementales et cognitives ont aussi fait leurs preuves. Les spécialistes, en jouant uniquement sur le mental, aident le patient à se débarrasser des automatismes qu’il a développés en lien avec le tabac, et l’éloignent de sa dépendance en essayant de comprendre pourquoi et comment il a commencé à fumer.
Des solutions existent
En effet, se préoccuper du ressenti de la personne lorsqu’elle fume permet de trouver une solution pour pallier le problème en remplaçant le tabac par une chose finalement moins nocive et qui provoquera les mêmes sensations ou, du moins, s’en rapprochera un maximum. Bien entendu, il est possible de se sevrer seul, et certains y parviennent très bien. Cependant, il est plutôt conseillé d’opter pour un suivi médical. Environ 80% des fumeurs ayant décidé d’arrêter le tabac par leurs propres moyens, rechutent au cours de l’année qui suit leur sevrage. Or le sevrage permet de nous protéger au mieux du risque de développer un cancer…
En France, la consommation de tabac est à l’origine d’environ 37 000 nouveaux cas de cancer tous les ans. Si pour le patient le combat contre la dépendance est difficile, la lutte contre la maladie le sera encore plus s’il est un jour concerné…
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