Syndrome du bébé secoué : les conséquences de cette maltraitance méconnue…
Forme relativement mal connue de maltraitance, le syndrome du bébé secoué peut pourtant avoir des conséquences dramatiques. Il provoque, en effet, un traumatisme crânien qui entraîne des lésions du cerveau…
Le syndrome du bébé secoué survient lorsqu’un adulte secoue un nourrisson, généralement par exaspération, colère ou épuisement face à des pleurs qu’il ne supporte plus. Longtemps, les symptômes peu spécifiques de cette affection ont rendu le diagnostic incertain. Mais l’avancée des connaissances scientifiques de ces dernières années ont heureusement permis de progresser. Ainsi, certains symptômes neurologiques tels que certains types précis d’hématomes sous-duraux (HSD) et d’hémorragies rétiniennes (HR) peuvent être des signes forts qui doivent alerter le médecin. L’imagerie cérébrale (scanner en urgence puis IRM) et un examen du fond d’oeil permettent de confirmer les soupçons.
Bébé secoué : le rôle clé des médecins
Face au syndrome du bébé secoué, il est essentiel d’agir vite, et ce dès les soupçons précisément. Dès lors, il faut être en capacité d’en reconnaître les signes : une somnolence inhabituelle, des troubles de la conscience, une certaine rigidité du corps ou au contraire une perte du tonus, des mouvements anormaux ou des convulsions ou encore des difficultés de respiration sont autant d’alertes qui doivent faire penser que le bébé ne va pas bien. Plus rares, d’autres symptôme peuvent aussi s’avérer inquiétants comme une diminution de l’appétit, une perte des sourires ou du babillage habituels, une plus grande irritabilité de l’enfant ou encore des troubles oculaires…
Eviter les récidives
Le bébé diagnostiqué (les enfants de moins d’un an et surtout ceux de moins de 6 mois sont les plus touchés par le syndrome du bébé secoué) doit bénéficier d’une hospitalisation en soins intensifs pédiatriques. Face à un tel cas, en outre, le professionnel de santé doit effectuer impérativement un signalement au procureur de la République afin de protéger l’enfant. Dans le plus de la moitié des cas, en effet, surviennent des récidives…
Des séquelles à vie…
Au moins 200 syndromes de bébé secoué se produiraient chaque année en France, un chiffre fortement sous-estimé, selon la Haute Autorité de Santé (HAS). Parmi les enfants concernés, 10% à 40% en meurent, les autres conservant des séquelles à vie : difficultés d’apprentissage, épilepsie, troubles visuels, paralysie… L’adulte responsable peut être un parent ou toute autre personne amenée à garder l’enfant (beau-parent, nourrice, baby-sitter…).
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