Sonia, 36 ans (94) : « Allaiter et travailler, difficile, mais pas impossible ! »
Après une grossesse alitée, Sonia a dû reprendre le chemin du travail. Seulement voilà, difficile pour cette jeune maman de renoncer complètement à l’allaitement. Alors, au bureau, elle ruse pour pouvoir tirer son lait…
Aux trois mois de ma fille, j’ai dû reprendre le travail. Ce n’était évidemment pas de gaieté de coeur surtout après une grossesse alitée, et toutes ces heures passées à « parler » à mon bébé. Mon mari et moi, travaillant tous les deux, nous avons pris le parti de confier Juliette à une nounou. Si tirer mon lait, le matin avant d’aller travailler ne pose pas trop de problème, encore faut-il que le timing me le permette… En me renseignant, j’ai appris que mon temps de travail pouvait être aménagé pour me donner la possibilité de poursuivre l’allaitement, et donc de continuer à nourrir ma fille comme je le souhaitais sans interrompre le processus de production.
En me renseignant, j’ai appris que mon temps de travail pouvait être aménagé
Avec la législation de mon côté, je n’ai plus hésité. Mon intention, dès le départ, n’était pas d’appliquer à la lettre la loi, mais plutôt d’être « dans mon bon droit » si jamais un reproche m’était fait. En effet, j’exerce mes fonctions dans une petite entreprise d’une dizaine de salariés sans crèche, ni locaux spécifiquement aménagés pour les « tireuses » de lait… Du coup, je me suis dit que le bureau vide qui ne sert qu’à de rares occasions serait parfait pour m’isoler en toute discrétion. Evidemment, je ne suis pas aussi discrète que l’aurais souhaité étant donné l’attirail nécessaire au processus (rires) ; tous mes collègues sont donc au courant mais personne n’ose piper mot. Un secret de Polichinelle en quelque sorte, mais à priori, qui ne dérange personne !
Evidemment, je ne suis pas aussi discrète que l’aurais souhaité étant donné l’attirail nécessaire au processus
Pas même mon employeur qui a bien remarqué mon « petit manège ». Si je ne lui en ai pas parlé, c’est essentiellement par pudeur : je ne voulais pas m’exposer, ni le mettre mal à l’aise. Comme les autres, il a bien « compris » et ne m’a fait, jusqu’à présent, aucun commentaire. En réalité, je profite de l’heure du déjeuner pour rejoindre ma pièce « secrète », et sortir mon tire-lait. J’ouvre légèrement les volets, constamment fermés normalement, pour laisser filtrer la lumière nécessaire et me mets « au travail ». Je prends donc sur mon temps de pause légal et c’est un choix de ma part, toujours par volonté d’être discrète… Et puis il faut dire que je me vois mal m’interrompre dans une tâche professionnelle parce que « j’ai le droit de… ».
Je prends donc sur mon temps de pause légal et c’est un choix de ma part, toujours par volonté d’être discrète
Chaque matin, je pars donc avec une petite valise qui contient tout le nécessaire, et chaque soir, je rentre donc à la maison avec ma « production » quotidienne. Les conditions ne sont pas idéales, certes, mais il faut savoir composer avec les contraintes. Je ne sais pas encore combien de temps je vais continuer mais ce qui est sûr, c’est que pour le moment, je n’ai pas l’intention d’arrêter !
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