Somnifères = démence ?

C’est une étude de l’Inserm cette fois qui met clairement en évidence le lien entre somnifères et risque de démence chez les sujets âgés, notamment chez ceux atteints de la maladie d’Alzheimer. Alors que plusieurs études avaient déjà mis en cause les effets indésirables des anxiolytiques, somnifères et antidépresseurs, les accusant d’entraîner des troubles du comportement et des confusions, celle conduite par l’Inserm confirme le résultat. En cause tout particulièrement, les benzodiazépines, des molécules qui une fois ingérées mettent plus de 20 heures à disparaitre de l’organisme… Pour cette nouvelle étude, près de 9.000 personnes, âgées de 65 ans et plus ont été analysées, soit une catégorie de la population très consommatrice d’anxiolytiques ou de somnifères (1 personne sur 3). Il ressort que les personnes suivies pendant plusieurs années et qui prenaient ces molécules ont développé plus de démence que les autres : dans leur cas le risque a été augmenté de 60%. Vigilance donc, d’autant que la France est le deuxième consommateur d’anxiolytiques d’Europe après le Portugal.
En cause tout particulièrement, les benzodiazépines, des molécules qui une fois ingérées mettent plus de 20 heures à disparaitre de l’organisme…
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