Sevrage tabagique : deux substituts nicotiniques désormais remboursés
Agnès Buzyn vient tout juste de l’annoncer : deux traitements de substitution nicotinique sont désormais remboursables pour toute personne voulant s’inscrire dans une démarche de sevrage tabagique. Explications.
Comme il s’y était engagé dans son Plan priorité prévention présenté le 26 mars dernier, le gouvernement vient d’annoncer une nouvelle étape de franchie dans la lutte contre le tabagisme. Après l’augmentation des prix des produits du tabac (environ deux euros de plus depuis février dernier), deux premiers traitements de substitution nicotinique sont désormais remboursables par l’assurance maladie : des « gommes à mâcher », depuis le 22 mars et des « patchs », depuis le 16 mai. Une prise en charge pour permettre à tous les patients l’accès à ces traitements de substitution, y compris aux plus modestes. Elle permet, en effet, de supprimer l’avance de frais systématique et d’avoir le même tarif pour un même produit sur tout le territoire, tout en permettant une durée de traitement adaptée à la dépendance. A titre transitoire, le forfait d’aide au sevrage de 150 euros par an et par assuré sera maintenu jusqu’à la fin de l’année.
Elle permet, en effet, de supprimer l’avance de frais systématique et d’avoir le même tarif pour un même produit sur tout le territoire, tout en permettant une durée de traitement adaptée à la dépendance
Lutte contre le tabac = lutte contre le cancer
La France compte plus de 13 millions de fumeurs quotidiens alors même que le tabac est pointé du doigt comme une source majeure de maladies graves. Selon les Pouvoirs Publics, il demeure aussi la première cause de mortalité évitable, loin devant l’alcool et les drogues illicites. On le dit directement responsable d’un certain nombre de pathologies respiratoires comme les cancers du poumon, des bronches et de la trachée, les broncho-pneumopathies chroniques obstructives, autrement nommées BPCO mais aussi de cancers des voies aéro-digestives supérieures ; il est également favorable, entre autres, au développement de certaines maladies cardio-vasculaires et de complications lors de la grossesse. Le tabac est dit responsable de 73 000 décès en France, chaque année, dont 45 000 par cancer. « Soutenir les fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer est un impératif, ils sont victimes du tabac. Mon engagement dans la lutte contre le tabac est entier et ne faiblira pas », s’est ainsi exprimée Agnès Buzyn à l’annonce de la nouvelle mesure.
Mieux comprendre l’hémophilie en 3 questions
Contre la perte de cheveux, les pouvoirs des acides aminés !
Sexe : retrouver sa libido naturellement !
CBD : vraiment efficace contre les douleurs articulaires ?
Daner : le confort jour/nuit pour venir à bout du mal au dos !