Sels d‘aluminium , nos déos sont-ils dangereux ?

Longtemps soupçonnés de provoquer des cancers, et autres problèmes de santé, les sels d’aluminium font controverse. Nous faisons la lumière sur ce feuilleton qui commence en 2011…
Il peut en outre paraître surprenant qu’un métal se retrouve dans nos déodorants. En fait, les sels d’aluminium ne sont pas là par hasard. En diminuant la taille des pores de la peau ils réduisent ainsi le flux de la transpiration. Au gré des rapports et études, les avis ont évolués. Alors sont-ils vraiment sans danger ?
Des chiffres pas vraiment clairs…
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) dans son rapport de 2011 conclut “À partir des données chez l’Homme, l’évaluation du risque a permis de déterminer à 1,2 % la concentration maximale en aluminium ne présentant pas de risque osseux ou neurotoxique, pour une application quotidienne à long terme de produit cosmétique.” Cependant, après des tests chez l’animal démontrant de nouveaux effets, l’Agence préconise un taux maximum de 0,6%. De nombreux professionnels s’accordent sur ce taux et en demande l’application ferme et légiférée. L’agence demande aussi à saisir la Commission Européenne afin de définir les conditions d’utilisation sans risque des antitranspirants et d’autres produits cosmétiques contenant de l’aluminium. En 2019, le SCCS vient trancher et estime que les sels d’aluminium des déodorants sont sûrs si les limites sont respectées. (6,25 % d’aluminium pour les antitranspirants ne se présentant pas sous forme de spray, 10,60% d’aluminium pour les antitranspirants en spray, 2,65% d’aluminium dans les dentifrices et 0,77 % d’aluminium pour les sticks labiaux.) Nous sommes loin des 0,6% demandés par l’ASNM !
À partir des données chez l’Homme, l’évaluation du risque a permis de déterminer à 1,2 % la concentration maximale en aluminium ne présentant pas de risque osseux ou neurotoxique, pour une application quotidienne à long terme de produit cosmétique.
En conclusion
Avec des industriels qui ne font pas vraiment de frontière entre déodorants (qui absorbe humidité et odeurs) et anti-transpirants (qui bloquent la sudation grâce aux fameux sels d’aluminium) et une législation pas vraiment claire, le consommateur doit faire preuve de bon sens. Il se retouve seul face à ces indications complexes. Il est donc important d’évaluer si l’on a vraiment besoin d’un anti-transpirant pour lutter contre l’hypersudation et les mauvaises odeurs. ou si un déodorant suffit. Et surtout de bien regarder les etiquettes! S’informer et décrypter reste a ce jour la seule protection !
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