“Ségur de la santé” : la suite du déconfinement
« A l’issue de cette crise, un plan massif d’investissement et de revalorisation de l’ensemble des carrières sera construit », a annoncé Emmanuel Macron. La phase 2 du déconfinement commence aujourd’hui avec le démarrage du “Ségur de la santé” qui vise à remodeler l’hôpital public. Explications.
C’est donc aujourd’hui que démarre la vaste concertation qui s’achèvera mi-juillet. Le Ségur de la santé reposera sur quatre piliers. Il abordera la question de la revalorisation des carrières à l’hôpital et dans les EHPAD, prévoit aussi un plan d’investissement et une réforme des modèles de financement, mais aussi la mise en place d’un système plus souple et d’une organisation du système de santé fondée sur le territoire et intégrant hôpital, médecine de ville et médico-social.
Revalorisation des rémunérations et des carrières
Il s’agit ici d’aborder la question de la hausse des salaires et de la revalorisation des carrières à l’hôpital et dans les EHPAD. La crise a montré les limites de notre système de santé. L’heure de la modernisation de la politique de gestion des personnels et des compétences des soignants est venue. Sur ce pan, plusieurs axes de réflexion sont envisagés parmi lesquels le développement des pratiques avancées et des coopérations entre professionnels, l’assouplissement de la gestion du temps de travail ou encore la promotion de la qualité de vie et de la santé au travail…
Plan d’investissement et réformes des modèles de financement
Crise oblige, la politique d’investissement doit être repensée et renforcée. Pour cela, le « Ségur » s’attachera donc à identifier les nouveaux principes directeurs. Plusieurs modalités sont envisagées avec un investissement au service de la réponse aux besoins de la population, sur une base territoriale, la révision de la doctrine capacitaire au service des patients ou encore la préparation des établissements à toutes formes de risque et de crise dans une optique de résilience.
Mise en place d’un système plus souple, plus simple, plus en proximité
La crise du coronavirus a aussi accéléré la prise de conscience du poids des contraintes normatives pesant sur l’ensemble des professionnels de santé et les éloignant de leur cœur de métier : le soin. Durant cette période chargée, de nombreuses règles ont dû être levées pour faire face à des situations d’urgence inédites. Il faut en tirer des leçons et réfléchir désormais à une organisation plus agile. Le gouvernement évoque un « choc de simplification » qui devra permettre de redonner aux professionnels les capacités d’innover pour mieux prendre en charge leurs patients. De la crise, il faudra aussi garder les bonnes pratiques comme le développement massif des usages de la télémédecine, par exemple. La réponse envisagée pourrait être de redonner du pouvoir aux hôpitaux, une plus grande autonomie et souplesse.
Une organisation du système de santé fondée sur le territoire
La période de crise a montré, en outre, qu’il était possible de mobiliser l’ensemble des acteurs du soin, en ville, à l’hôpital et dans le secteur médico-social pour garantir le meilleur accès aux soins. Le Ségur de la santé souhaite ainsi l’accélération des organisations territoriales en se basant sur le plan « Ma Santé 2022 ». La question de l’accompagnement des médecins de ville dans un métier qui évolue et va évoluer dans une situation post-covid sera intégrée dans ce chantier.
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