Arrêt cardiaque : connaissez-vous les gestes qui sauvent

En France, il y a environ 40 000 cas d’arrêts cardiaques par an. Le taux de survie est le plus souvent lié à la réactivité des soins, le massage cardiaque en tête. D’où l’importance de savoir de connaître les gestes qui sauvent des vies !

Qu’est-ce qu’une attaque cardiaque ?

Selon la Fédération Française de Cardiologie, 90% des arrêts cardiaques chez l’adulte sont dus à une cause cardio-vasculaire, dont l’infarctus du myocarde. Le plus souvent, il s’agit d’un trouble du rythme cardiaque qui contracte rapidement et irrégulièrement les ventricules du cœur. Le cœur fibrille et n’assure alors plus l’éjection du sang dans l’organisme et dans le cerveau. Mais l’attaque cardiaque peut également être causée par une noyade, une électrisation, une intoxication, une hypothermie ou encore une overdose.

Les signes avant-coureurs et les symptômes

L’arrêt cardiaque est précédé de palpitations régulières et d’un état de malaise général. La personne peut alors ressentir :

• une douleur thoracique qui s’étend de la nuque, des omoplates jusqu’aux bras
• une sensation d’oppression, de serrement et d’écrasement de la poitrine
• de l’essoufflement, de l’anxiété
• des nausées et des vomissements
• des douleurs à l’estomac et des ballonnements
• des suées, des vertiges et évanouissements
• une sensation d’épuisement et de faiblesse soudaine

En outre, certains modes de vie peuvent augmenter les risques cardio-vasculaires. Le tabac, une nourriture peu saine, le manque de sport, le stress chronique en font partie.

Découvrez l’épisode l’émission Expertises Santé, consacré aux arrêts cardiaques. Brigitte Fanny Cohen et Vanessa Bernard reçoivent Xavier et Louis Dorange, à la tête de la société Serenys, spécialiste des défibrillateurs. 

Mais malheureusement, l’arrêt cardiaque peut aussi survenir de manière brutale, sans signe préalable. En outre, certains modes de vie peuvent augmenter les risques cardio-vasculaires. Le tabac, une nourriture peu saine, le manque de sport, le stress chronique en font partie, et combinés, ils font même des ravages ! Le diabète, le cholestérol, l’alcool, l’obésité et donc la sédentarité sont également des facteurs de risques importants. Lorsqu’une personne est victime d’une attaque cardiaque, elle perd connaissance, tombe, et ne réagit pas quand on lui parle. Elle ne respire plus ou très lentement et bruyamment. Il est alors essentiel de lui prodiguer les premiers soins dans les minutes qui suivent. A défaut, ses chances de survie seront moindres voire nulles.