Psycho enfant – Questions sur le Père Noël, que répondre à nos enfants

Il n’est pas toujours simple de répondre à un enfant qui se pose des questions sur l’existence du Père noël. Entre une sensation de mensonge et la volonté d’entretenir le mythe, certains parents peinent à trouver le bon discours.

C’est le plus souvent à l’entrée en primaire que les enfants commencent à douter. Entre 6 et 7 ans, en effet, ils différencient de manière plus précise le monde imaginaire et le monde réel. Ils sont alors prêts à poser des questions, et aussi à entendre la fameuse réponse.

Faut-il mentir sur le Père noël ?

Selon la psychanalyste Françoise Dolto, “Le Père Noël est un mythe, pas un mensonge”. Il est donc important pour les parents de ne pas associer les histoires qu’ils ont pu raconter à leurs enfants à des contrevérités. Entretenir le mythe n’est pas mentir. Pour autant, les pédopsychiatres estiment souvent que lorsque les enfants en arrivent au point où ils se posent des questions, c’est qu’ils sont disposés à entendre la vérité. En effet, se questionner revient déjà à remettre en cause le mythe. Ainsi, une bonne option peut être d’amener la vérité en douceur, en répondant par d’autres questions : « Et toi, qu’en penses-tu ? », « Et toi, as-tu envie d’y croire ? »… Et ces questions peuvent ensuite amener une réponse rassurante des parents telle que : « Le Père noël existe pour les personnes qui ont envie d’y croire ». L’important est surtout de ne pas précéder les interrogations de chaque enfant. Certains se poseront la question tout seul, d’autres entendront des rumeurs et seront moins prêts à abandonner l’idée du Père noël.

Père noël : comment réagir quand un enfant est triste ?

Certains enfants réagissent plus mal que d’autres lorsqu’ils comprennent que le Père noël n’existe pas. Il est alors important de leur faire comprendre que, d’une part, ils n’ont pas été « bernés » mais qu’il s’agit d’un conte qui existe depuis très longtemps, et que, d’autre part, la magie de noël, elle, existe bel et bien. Valoriser l’enfant en lui disant qu’il commence à être un « grand » peut aussi l’aider à accepter la nouvelle.