Psoriasis : et si on en parlait ?
En France, 2,5 millions de personnes sont touchées par le psoriasis, et 60 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année…
Pour les patients touchés, le psoriasis, c’est souvent la triple peine : ils n’en guérissent pas (même s’ils se soignent), ils souffrent de préjugés (contagiosité, faiblesse psychologique, manque d’hygiène…) et enfin, ils se voient écartés du monde professionnel alors même que leur vie intime et sexuelle est souvent aussi bouleversée.
Parmi les malades, pourtant, seule la moitié se soigne. Le Dr. Dominique Lons-Danic, dermatologue au sein du groupe hospitalier Paris Saint-Joseph, doté d’un centre du psoriasis parle de « 30% de patients qui ne sont pas suivis » alors même que des solutions existent. « Ces dernières années, de grands projets de recherche ont été menés afin de mieux comprendre la physiopathologie du psoriasis, explique la spécialiste. Cela a permis de belles avancées avec, notamment, l’arrivée des premières biothérapies, il y a 10 ans. Ainsi, aujourd’hui, 4 traitements sont disponibles sur le marché et un cinquième (qui a reçu son AMM) sera bientôt mis à la disposition des patients. »
Des traitements efficaces pour « les 20% de personnes qui souffrent de psoriasis modérés à sévères.» Pour tous ceux qui sont atteints de formes moins graves, « les dermocorticoïdes ou la photothérapie uva (puva) ou uvb (qui doit alors être réalisée en milieu médical) peuvent aussi représenter des solutions ; les émollients peuvent également s’avérer utiles. »
Différentes formes de psoriasis
« Le psoriasis en plaques est le plus répandu, poursuit le Dr. Lons-Danic, et se manifeste, comme son nom l’indique, par l’apparition de plaques de tailles variables de un à plusieurs centimètres. Il y a aussi le psoriasis en goutte qui, lui, fait apparaître sur la peau de toutes petites plaques cette fois, pouvant aller de quelques millimètres à quelques centimètres ; il concerne surtout l’enfant et l’adulte jeune. » Sans oublier, non plus, le psoriasis du cuir chevelu ou encore celui dit des « plis » qui apparaît sous les bras et les seins, et le psoriasis des ongles, très invalidant et particulièrement inesthétique. Alors, à ne pas se traiter, que prend-ton comme risques ? A cette question Dominique Lons-Danic répond : « Il faut savoir que l’on associe la maladie à des risques de comorbidité cardiovasculaire, or sa prise en charge permet de diminuer l’inflammation chronique mais aussi de réduire ce facteur de risques. »
Seulement voilà, les patients, trop souvent stigmatisés peinent à en parler, leur pathologie suscitant géné- ralement peu d’empathie… Nombreux sont aussi ceux qui sont mal informés, pensant qu’il n’existe aucun traitement. Or le psoriasis, on l’a vu, se traite. Le premier pas est alors de mieux comprendre sa maladie. Et si enfin, on en parlait ?
Le Ministère de la Santé soutient France Psoriasis
Notre association est là pour ça ! »
+ d’infos : www.francepsoriasis.org / Permanence téléphonique : 01 42 39 02 55
J’ai tellement essayé de produits qui non rien faitque je ne fait plus rien j’en ai de partout : tête dos ,bras ,seins ,ventre bras, ongles ,mains et pieds jambes devant et derrière.