Earth Day: toujours trop de pollution atmosphérique, et ca commence in-utéro!
Depuis 1970, on célèbre la Terre tous les 22 avril, avec des manifestations à travers le monde pour défendre la cause environnementale. L’occasion pour nous de rappeler les effets néfastes de la pollution atmosphérique, sur notre santé et tout particulièrement in-utéro.
Si l’on célèbre aujourd’hui notre planète depuis plus de 50 ans, c’est que les problématiques environnementales sont encore loin d’être réglées. On connaît l’impact de la pollution atmosphérique sur nos organismes. Si elle est à l’origine de nombreux décès prématurés, on a peut-être moins conscience de ses effets dès le stade embryonnaire…
Un véritable impact sur le placenta
Selon l’Agence européenne pour l’environnement, la pollution de l’air est responsable chaque année de plus de 500 000 décès prématurés en Europe ; en France, le chiffre est de l’ordre de 48 000 (selon Santé Publique France). Fait plus inquiétant encore, les effets délétères de la pollution commencent dès le ventre de la maman !
Selon l’Agence européenne pour l’environnement, la pollution de l’air est responsable chaque année de plus de 500 000 décès prématurés en Europe ; en France, le chiffre est de l’ordre de 48 000
Il s’avère en effet que la pollution peut modifier génétiquement le placenta et ainsi présenter un risque pour le bébé en devenir. On la rend ainsi responsable d’hypertension chez la femme enceinte, d’un poids à la naissance diminué chez l’enfant et d’un fonctionnement dégradé des poumons. Elle pourrait même provoquer des troubles neurologiques. Ainsi, a été observé que les mères les plus exposées au dioxyde d’azote présentaient une altération du placenta grave en cas de non prise en charge. L’exposition prénatale à la pollution atmosphérique a des effets néfastes sur la santé de la femme enceinte et de l’enfant à naître, au niveau européen.
Les ravages sur le corps humain
La pollution atmosphérique reste incontestablement la première cause environnementale de décès prématurés. Une exposition courte de 2 heures à la pollution est associée à un raidissement des artères et une altération de la fonction pulmonaire. La pollution atmosphérique provoque entre autres l’irritation des voies respiratoires, certains cancers mais aussi l’aggravation de maladies chez les personnes sensibles. A court terme, les effets de la pollution vont notamment se traduire par des gênes respiratoires et cardiaques inhabituelles : toux, irritation des yeux, de la gorge et du nez, hypersécrétion nasale, essoufflement… A long terme, les particules fines qui entrent profondément dans l’appareil pulmonaire vont avoir une véritable incidence sur le développement de maladies chroniques : asthme, maladies respiratoires ou cardio-vasculaires, allergies…
Rappelons qu’entre 10.000 et 15.000 litres d’air sont nécessaires chaque jour à l’être humain, mais que si celui-ci est vicié, les conséquences peuvent alors être désastreuses pour sa santé…
C’est en effet un problème de pollution