La terme se décompose en 3 parties : « Paraskevi » qui  en grec, évoque  le sixième jour de la semaine, donc, le vendredi. « Dékatria » qui lui se rapporte au chiffre 13 et enfin « Phobie », plus connu qui signifie la peur incontrôlée d’un phénomène…

La paraskevidékatriaphobie, une superstition bien répandue

La paraskevidékatriaphobie est donc le nom donné à la peur du vendredi 13 et c’est peut-être la superstition la plus répandue, du moins dans la culture occidentale. Avions, trains, hôtels et plus récemment centre de vaccination (oui oui !!) nombreux sont les lieux publics où le chiffre est définitivement bannit ! Si l’origine semble être religieuse, on explique aussi cette mauvaise réputation du chiffre 13 car il suit directement le chiffre 12, symbole de perfection  ( deux fois 12 heures, 12 signes du zodiaques, 12 dieux de l’Olympe…) venant ainsi rompre cette harmonie. 58 % des Français déclarent d’ailleurs croire à au moins une des disciplines de parascience : astrologie (41 %), lignes de la main (29 %),sorcellerie (28 %), voyance (26 %),  numérologie (26 %) ou cartomancie (23 %), selon un sondage Ifop du mois de décembre 2020.  Mais saviez-vous que les superstitions ont certaines vertus insoupçonnées?

Les rituels que l’on réalise par superstition, les évitements ou autres manies loufoques peuvent avoir un effet apaisant et soulager ainsi le stress. Sportifs, hommes politiques ou artistes sont d’ailleurs nombreux à observer ces rituels. S’ils s’avéraient nécessaires dans la jeunesse de notre espèce, peur du feu, des bêtes sauvages … ils restent ancrés en nous alors même que les dangers ont eux,  bel et bien disparus. Le sentiment ancestral de sécurité lui, persiste et nous aide à avancer en confiance.
Paraskevidékatriaphobie ou pas, les 25% de ventes supplémentaires observés par la Française de Jeux les semaines à Vendredi 13 sont eux, bel et bien avérés !

S’il et commun d’être superstitieux, et tout à fait bénin, il arrive que ces comportements répétitifs où ces craintes infondées viennent perturber le quotidien. On parle alors de TOCs (Troubles Obsessionnels Compulsifs), même si le lien entre superstition en TOC fait encore débat chez les professionnels…

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