Mouvement body positivisme: toutes bikini ready !
Les beaux jours pointent à nouveau le bout de leur nez et avec eux les articles se multiplient : il s’agit de préparer son « summer body »… avec son lot de souffrances pour celles et ceux qui n’y parviendraient pas. Depuis quelques années, des mouvements combattent ces injonctions qui tendent à normaliser les corps : le « body positivisme » et plus récemment, le « body neutrality ».
67% des femmes se disent complexées par leur corps – un sentiment d’autant plus fort chez les 35-44 ans (82%). Plus de 8 femmes sur 10 (86%) affirment que les publicités renforcent les complexes des femmes. C’est pour libérer des messages sociaux étouffants qui maintiennent dans une lutte perpétuelle contre son corps que s’est construit le 20. Selon la définition : « Le body positivisme est un mouvement social en faveur de l’acceptation et l’appréciation de tous les types de corps humains ». Actif depuis 25 ans aux États-Unis, il promeut l’acceptation et l’estime de soi en encourageant la diversité des corps. Porté par Connie Sobczak et Elizabeth Scott, le mouvement affirme que la beauté est une construction sociale (dépendant des époques et des cultures) et défie les définitions normatives et stéréotypes diffusés massivement par les médias. Arrivé en France il y a quelques années, le mouvement du body positivisme (ou body posi) va aujourd’hui plus loin que l’acceptation de son poids : accepter sa couleur, sa sexualité, son âge…
Les grands principes du body positivisme
L’acceptation est l’un des maître-mots du body positivisme : accepter que son corps soit comme il est, au moment présent. Cela revient à l’accueillir faible, malade, avec les défauts qu’on lui trouve. C’est aussi prendre soin de lui : par l’alimentation, l’activité physique, et par la médecine quand nécessaire. Le mouvement incite à encourager les femmes autour de nous à s’aimer, à se respecter comme à se faire respecter… et à être bienveillantes entre elles. Cesser d’entrer dans le jeu de la compétition entre femmes et se soutenir #sororité. Le tout étant pensé pour se libérer de la pression à propos de l’apparence, pour s’engager dans quelque chose d’utile pour le monde.
L’acceptation est l’un des maître-mots du body positivisme : accepter que son corps soit comme il est, au moment présent. Cela revient à l’accueillir faible, malade, avec les défauts qu’on lui trouve.
Vers la neutralité
On voit émerger un autre mouvement, plus nuancé et moins contraignant : le « body neutrality » (neutralité du corps). Il prône une attitude la plus neutre possible face à son physique. La neutralité du corps, c’est accepter que, certains jours, on aime son corps et que, d’autres jours, la confiance peut retomber. Et que c’est très bien ainsi. Là où les body positive s’affichent conquérantes et sans complexes, les body neutrality vont plutôt parler de leurs complexes et d’expliquer combien c’est parfois difficile de s’accepter. Les deux mouvements, et bien d’autres avant eux, tendent à aider les femmes à revoir leurs standards de beauté pour arrêter d’essayer de ressembler à des idéaux inatteignables (car largement « construits » numériquement).
Donc pour été, nous sommes toutes d’ores et déjà bikini ready !
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