Mois sans tabac : les bonnes raisons de dire non !
La France compte près de 16 millions de fumeurs, et parmi les plus réguliers, environ la moitié déclare avoir envie d’arrêter de fumer. A l’occasion du mois sans tabac, et si on essayait de dire non ? Les conseils d’Alice Denoize, tabacologue, coach motivationnel à l’arrêt du tabac, et fondatrice du site « Le Déclic Anti Clope ».
Quand on évoque les maladies liées au tabac, on pense souvent aux cancers, mais quels sont les autres risques ?
Les maladies liées au tabac sont en effet nombreuses ! J’évoquerai, par exemple, les accidents vasculaires cérébraux, l’artérite des membres inférieurs, les anévrismes, l’hypertension artérielle… Alors oui, il est vrai que le plus souvent, les fumeurs ont tendance à penser à leurs poumons et surtout au risque cancer, mais en réalité, tous les organes peuvent être touchés ! Le tabac a une place importante dans les maladies cardiovasculaires et respiratoires. On l’associe aussi à certains cancers de la vessie… Et puis, le tabac ne fait pas vraiment ménage avec toute autre maladie. Une personne qui soigne sa grippe aura bien plus de difficultés à guérir si elle continue à fumer…
Oui mais alors, comment se sevrer ?
Il existe deux méthodes : seul ou accompagné. Mais, avant tout, il est nécessaire de faire le point sur sa dépendance. Un fumeur qui en arrêtant le tabac ressent un symptôme de manque, et/ou connaît des troubles de la patience est un fumeur qui signe une dépendance physique qu’il sera plus difficile à sevrer. C’est pourquoi, je conseille vivement au patient d’être accompagné.
Mais comment le fumeur peut-il être accompagné ?
C’est très compliqué d’arrêter de fumer ! C’est pour cela qu’être aidé peut être une bonne idée. Un patient accompagné est un patient qui comprend mieux les mécanismes néfastes du tabac, c’est aussi un patient qui s’adosse à un spécialiste pour travailler sur sa motivation. C’est pourquoi, dans le cadre d’un sevrage, il ne faut pas hésiter à demander l’aide d’un professionnel de santé. Et attention, toutefois aux « guérisseurs » auto-proclamés, et à leurs méthodes miraculeuses.
Que faire en cas de rechute ?
Il ne faut surtout pas se fustiger ! Je prône la bienveillance avec soi- même : il ne sert à rien de s’en vouloir. Si le fumeur craque, cela ne veut pas dire que tout est perdu. Au contraire ! Même si le patient reprend la cigarette, sa tentative d’arrêt lui aura permis d’apprendre des choses sur lui-même. Et puis surtout, il faut se dire que c’est peut-être une étape nécessaire vers un sevrage définitif. Très rares sont les fumeurs repentis qui ont cessé de fumer à la première tentative !
Dans l’arrêt du tabac, il faut savoir prendre son temps ! Mais avec de la motivation, il n’y a pas de quoi avoir peur. Alors, on dit : adieu au tabac !
Mieux comprendre l’hémophilie en 3 questions
Contre la perte de cheveux, les pouvoirs des acides aminés !
Sexe : retrouver sa libido naturellement !
CBD : vraiment efficace contre les douleurs articulaires ?
Daner : le confort jour/nuit pour venir à bout du mal au dos !