Mieux comprendre les cycles du sommeil
Communiqué
Au cours du sommeil, on distingue différents stades qui vont durer entre une et deux heures en fonction des dormeurs. Des premières sensations de fatigue au petit réveil du matin, nous allons passer par plusieurs cycles, quatre à six, généralement, selon la durée de la nuit.
L’endormissement
Le passage de l’éveil au sommeil est souvent rapide. Les muscles commencent à se relâcher, l’esprit vagabonde, nous commençons à bailler aussi, et nos idées sont de moins en moins claires. On parle ici d’endormissement, une phase qui représente environ 10% du cycle du sommeil.
Le sommeil léger
C’est lors de cette phase (qui se divise en deux parties N1 et N2) que le sommeil tel que nous en comprenons le sens commence. La tension musculaire est plus faible. Cela provoque d’ailleurs chez chez certaines personnes des saccades musculaires et l’impression de tomber du lit. Ici, si notre corps est au repos, notre esprit reste encore suffisamment actif pour entendre, comprendre sans pour autant pouvoir agir. Durant le sommeil léger, les réveils sont fréquents (on les estime à une trentaine). Nos yeux bougent lentement sous nos paupières. Un mouvement qui va disparaître dès l’entrée dans la deuxième partie du sommeil léger, le stade N2. Le sommeil léger va ainsi occuper 50% de notre nuit. La grande majorité des “mauvais dormeurs” ont l’impression de ne pas avoir dormi…
Le sommeil profond
La phase durant laquelle le corps se repose enfin est arrivée (stade N3) ! C’est alors le black-out : plus de son, plus de lumière, tous les sens sont sur « pause ». Il s’agit-là d’un stade particulièrement important puisqu’il agit sur notre santé dans la mesure où il est associé à la récupération physique de l’organisme. Le sommeil profond est en effet le moment où de nombreux processus physiques ont lieu comme la libération des hormones de croissance et l’élimination des toxines accumulées au niveau cérébral.. Voilà donc le moment où tout le corps se prépare à la régénération. De fait, il n’est généralement pas si facile de réveiller quelqu’un d’un sommeil profond. Un dormeur moyen passe environ 20% à 25% de son temps de sommeil au stade du sommeil profond. C’est aussi pendant cette phase que le risque de somnambulisme ou encore les “bavardages” nocturnes augmentent… En se réveillant en phase de sommeil profond, le dormeur se voit désorienté quelques instants, et se sent fatigué (c’est l’inertie de sommeil). Pour être forme en ouvrant les yeux, le mieux est encore de se lever durant le sommeil léger.
Le sommeil paradoxal
Pendant le sommeil paradoxal, des mouvements oculaires rapides se produisent sous les paupières fermées (on parle de REM ce qui signifie “Rapid Eye Movement“), tandis que nos muscles sont complètement détendus, mises à part quelques secousses occasionnelles. Dans la grande majorité des cas, les dormeurs en sommeil paradoxal rêvent. C’est pourquoi l’on parle aussi ici de “phase des rêves”. De plus, c’est à l’occasion de cette phase que l’information est transférée de la mémoire à court terme à la mémoire à long terme. Nous passons là encore environ 20% à 25% de notre sommeil en phase de sommeil paradoxal. C’est le moment où le cerveau effectue une remontée vers le sommeil léger et où son activité est la même que durant l’éveil ou du début de l’endormissement. On l’appelle “paradoxal” car ici, alors que le cerveau est particulièrement actif, le corps lui est quasiment paralysé. Le premier épisode de cette phase va apparaître après environ 1h30 de nuit pour ne durer que quelques minutes.
L’électroencéphalogramme : kezako ?
C’est selon les paramètres physiologiques du dormeur que les spécialistes vont pouvoir déterminer plus précisément la composition de son sommeil. Pour cela, sont enregistrés grâce à un électroencéphalogramme : les mouvements oculaires, le tonus musculaire et l’activité cérébrale (EEG). Un enregistrement multiple nommé polysomnographie. C’est précisément sur cette technologie que s’appuie le bandeau Dreem, doté de capteurs et d’algorithmes nécessaires au suivi de l’activité cérébrale. Cela permet de déterminer avec une précision comparable à une polysomnographie les différentes phases de sommeil comme le ferait une clinique du sommeil.
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