MICI : les biothérapies au service de la rémission ?

En France près de 300 000 personnes vivent avec une maladie inflammatoire chronique intestinale. Des maladies pouvant survenir à tout âge et très difficiles à vivre.
Les MICI qui regroupent la Maladie de Crohn et la rectocolique hémorragique se manifestent par des symptômes tels que du sang dans les selles, de la fatigue, des douleurs abdominales, ou encore des diarrhées qui empêchent de mener une vie sociale et professionnelle normales. Mais grâce aux avancées de la recherche, et plus particulièrement, à l’avènement des biothérapies, la prise en charge de ces pathologies s’est vu révolutionner ces dernières années.
L’avènement des biothérapies
Grâce aux biothérapies, en effet, il est désormais possible d’atteindre des objectifs qu’on ne pensait pas réalisables jusqu’ici comme la cicatrisation de l’intestin. Mais pour parvenir aux meilleurs résultats possibles, il faut également des surveillances rapprochées à la fois des symptômes mais aussi de l’inflammation intestinale plusieurs fois par an. Pour surveiller l’intestin, on utilise l’endoscopie en alternance avec des examens moins invasifs comme l’IRM, l’échographie et la mesure de l’inflammation dans les selles. Le suivi et les biothérapies, ensemble, permettent des rémissions complètes dans 20% des cas. Et une amélioration très importante dans 50% des cas.
Découvrez l’ITW du prof. Laurent Peyrin-Biroulet, MD, PhD – Gastroentérologue, CHRU Nancy – Président du GETAID (Groupe d’Etude Thérapeutique des Affections Inflammatoires du Tube Digestif) :
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