Malformations congénitales : la pilule mise hors de cause
C’est à des chercheurs danois et américains que nous devons l’information. Après avoir étudié près de 900 000 naissances vivantes répertoriées au Danemark entre 1997 et 2011, ces derniers en ont conclu que les enfants nés de femmes qui avaient continué à prendre la pilule après le début de leur grossesse n’avaient pas plus de risques de malformations congénitales que ceux nés de femmes qui n’avaient jamais pris la pilule ou qui l’avaient arrêtée avant d’être enceintes. Des résultats devraient «rassurer les femmes qui se sont retrouvées enceintes alors qu’elle prenaient un contraceptif oral ou quelques mois seulement après l’avoir arrêté» estiment les auteurs. Rappelons au passage que l’hérédité, les pesticides, le tabac, l’alcool, les radiations ionisantes, l’obésité, les aberrations chromosomiques et les agents infectieux sont à l’heure actuelle considérés comme les principaux facteurs de risque des malformations congénitales.
Les enfants nés de femmes qui avaient continué à prendre la pilule après le début de leur grossesse n’avaient pas plus de risques de malformations congénitales que ceux nés de femmes qui n’avaient jamais pris la pilule ou qui l’avaient arrêtée avant d’être enceintes.
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